Une injonction provisoire contre le campement pro-palestinien de McGill déposée mardi

Une injonction provisoire contre le campement pro-palestinien de McGill déposée mardi
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Une injonction provisoire contre le campement McGill sera déposée mardi à 14 heures au palais de justice de Montréal.

L’objectif est que le tribunal ordonne le démantèlement du campement. L’avocat inscrit au dossier, Neil Oberman, a confirmé l’information.

Cependant, il n’est pas clair au nom de qui cette action en justice sera intentée.

L’Université McGill affirme que le camp mis en place par des militants étudiants pro-palestiniens sur son campus de Montréal viole les politiques de l’établissement, mais aussi la loi.

Près de trente tentes ont été installées au cours du week-end sur le campus du centre-ville de McGill, avec un flux constant de visiteurs s’arrêtant pour déposer des dons et des fournitures.

Le campement pro-palestinien sur le campus de l’Université McGill à Montréal, le 29 avril 2024

Photo : La Presse Canadienne / Christine Muschi

McGill a déclaré lundi dans un communiqué que le nombre de personnes ayant installé des tentes sur le campus avait triplé depuis samedi. L’université soutient également que la plupart de ces manifestants, sinon la majoriténe sont pas membres de la communauté de McGill.

Les dirigeants universitaires affirment également qu’ils ont visionné des preuves vidéo montrant des individus se livrant à un comportement d’intimidation et faisant des commentaires ouvertement antisémites, ce qui est totalement inacceptable sur nos campus.

L’Université McGill a toujours soutenu le droit de sa communauté universitaire d’exercer sa liberté d’expression et de réunion pacifique, dans les limites prévues par ses politiques et la loi.indique le communiqué. Il est indéniable que ces camps portent atteinte à la fois à la liberté de faire entendre sa voix et à la liberté de se rassembler pacifiquement.

L’université de Montréal affirme que ses dirigeants discutent des prochaines étapes depuis que les avocats représentant les étudiants de McGill dans le campement les ont informés que les manifestants refusaient de discuter d’un calendrier pour le retrait des tentes.

Continuer indéfiniment

Lundi matin, l’organisation étudiante « Solidarité pour les droits humains des Palestiniens » et d’autres organisations de McGill et Concordia ont lancé un appel aux étudiants et à leurs sympathisants pour qu’ils rassemblement d’urgence sur le site du camp improvisé, suite à des faisant état d’une intervention policière imminente.

Quelques heures plus tard, ces groupes affirmaient dans un communiqué que Face à la pression populaire, la menace d’une répression policière contre le campement McGill pour la Palestine s’est éloignée.

À l’heure actuelle, l’intervention de la police n’est plus considérée comme imminente, a-t-on indiqué. Les étudiants réitèrent leur intention de maintenir le campement indéfiniment, jusqu’à ce que McGill et Concordia se désinvestissent de toutes les entreprises qui profitent du génocide et cessent d’être complices de l’apartheid israélien.

Le communiqué de l’établissement lundi précise que la haute direction de l’Université McGill se réunit actuellement pour discuter des prochaines étapes qu’elle compte prendre et annoncera sa décision sous peu.

La ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, a soutenu dimanche après-midi qu’elle était très préoccupé par les campements non autorisés par l’Université McGill, avec laquelle le gouvernement est en communication étroite.

Il appartient à l’université de prendre les décisions nécessaires pour assurer la sécurité des étudiants en ce début de semaine d’examens.a écrit le ministre Déry sur les réseaux sociaux.

Vaste mouvement

Ce campement à Montréal fait suite à une vague de manifestations similaires observées ces derniers jours sur les campus américains et liées à la guerre entre Israël et le .

Lundi, l’Université d’Ottawa a averti ses étudiants que l’utilisation temporaire de l’espace universitaire est un privilège et non un droit.

Bien que les manifestations pacifiques soient autorisées dans certains espaces publics du campus, conformément à nos politiques et réglementations, les campements et les occupations ne sont pas tolérés.précise Éric Bercier, vice-recteur associé aux affaires étudiantes, dans un message à la communauté de l’Université d’Ottawa sur la liberté d’expression.

 
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