En Irak, la nouvelle loi anti-LGBTQ+ « devrait être abrogée », dit l’ONU

En Irak, la nouvelle loi anti-LGBTQ+ « devrait être abrogée », dit l’ONU
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Le siège des Nations Unies (ONU) à New York, États-Unis, le 17 mars 2022. DANIEL SLIM / AFP

Les Nations Unies (ONU) ont déclaré ” Dans l’armée “, Lundi 29 avril, par une nouvelle loi, adoptée par le parlement irakien, criminalisant les relations homosexuelles et les transitions de genre. Elle a demandé abrogation. « Cette loi contrevient à plusieurs traités et conventions relatifs aux droits de l’homme ratifiés par l’Irak, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et devrait être abrogée. »a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, dans un communiqué.

Les nouvelles dispositions prévoient des peines de dix à quinze ans de prison pour les relations homosexuelles, ainsi que pour les pratiques échangistes impliquant les épouses, selon le texte consulté par l’Agence -Presse (AFP). La loi interdit également « toute organisation promouvant l’homosexualité en Irak »d’une peine de sept ans de prison pour ” promotion “ relations homosexuelles.

elle proscrit “le changement de sexe biologique sur la base de désirs ou d’inclinations individuelles” et prévoit une peine d’un à trois ans d’emprisonnement pour toute personne ou médecin impliqué dans cette transition. Une peine similaire est prévue pour tout homme dont le comportement est jugé efféminé.

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« Violation des droits de l’homme »

« Il existe de nombreuses preuves que ces lois légitiment également les préjugés, exposent les gens à des crimes haineux, aux abus policiers, au harcèlement, à l’intimidation, au chantage et à la torture. »noté Mmoi Shamdasani. « En outre, ils perpétuent la discrimination et le déni d’accès aux services de base, notamment aux soins de santé, à l’éducation et au logement. »elle a ajouté.

L’organisation Amnesty International a critiqué auprès de l’AFP un « violation des droits humains fondamentaux ». Le Département d’État américain l’a déclaré “profondément concerné” Samedi par cette législation. Son porte-parole, Matthew Miller, déplore que cette loi menace les personnes les plus vulnérables de la société irakienne et « sape les efforts de réforme économique et politique du gouvernement ».

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Le Monde avec l’AFP

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