Que cuisinent Moscou et Ndjamena ? – .

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Ils sont arrivés discrètement sur un vol d’Ethiopian Airlines. Quelque 130 soldats russes ont débarqué ce dimanche à N’Djamena. Selon des sources citées par « Tchad One » qui a diffusé l’information sur sa page X, « les hommes qui ont débarqué hier sont des membres de l’ancien groupe paramilitaire Wagner, rebaptisé Africa Corps ». Un débarquement qui intervient quelques jours après l’annonce du retrait prochain du pays de 75 entraîneurs militaires américains. Mais aussi à une semaine des élections générales prévues au Tchad le 6 mai. Le Tchad n’est que le dernier des pays africains de la zone sahélienne dans lequel on observe une pénétration progressive de l’influence russe, coïncidant avec le retrait des Français et, désormais, aussi la présence américaine. Ces dernières semaines, c’est au tour du Niger, théâtre comme ses voisins le Mali, le Burkina Faso et la Guinée d’un coup d’État qui a porté au pouvoir une junte militaire pro-russe. En effet, le 10 avril, des instructeurs militaires russes sont arrivés à Niamey, où ils ont été aperçus en train de décharger d’un avion cargo du matériel, dont un système de défense aérienne.

Le renforcement de la coopération entre la , le Niger et désormais le Tchad est tout sauf une surprise. Les voisins Mali et Burkina Faso, avec lesquels le Niger a formé l’Alliance des États du Sahel (AES), affichent en effet depuis plusieurs mois leur partenariat avec Moscou. L’arrivée d’instructeurs russes à Niamey et N’Djamena fait également suite aux récentes annonces des deux juntes militaires de vouloir suspendre la coopération militaire d’abord avec la , puis avec les Etats-Unis.

Quel objectif poursuit ce rapprochement entre la junte tchadienne et le groupe paramilitaire russe à quelques jours de l’élection présidentielle ? C’est la principale question posée.

 
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