Une Anglaise de 13 ans poignarde deux professeurs

Une Anglaise de 13 ans poignarde deux professeurs
Une Anglaise de 13 ans poignarde deux professeurs

Une jeune fille de 13 ans originaire du Pays de Galles, accusée d’avoir poignardé deux enseignants et un élève en avril dernier, se serait vantée auprès des enquêteurs d’être sur le point de devenir une célébrité grâce à son crime violent.

«Je suis presque sûr que cela fera la une des journaux. Ainsi, plus d’yeux seront tournés vers moi. “C’est l’un des moyens de devenir une célébrité”, aurait déclaré la jeune accusée aux enquêteurs après son arrestation, a déclaré lundi le procureur William Hughes au tribunal, selon “The Independent”.

Au début du procès de l’adolescente, dont l’identité est protégée en raison de son jeune âge, la Crown Court de Swansea a vu des images de l’attaque au couteau survenue à l’école secondaire d’Amman Valley en avril.

Ce jour-là, la jeune fille aurait affronté la directrice adjointe Fiona Elias en la menaçant de la tuer dans la cour de l’école avant de l’attaquer avec un couteau multifonction que son père utilisait pour pêcher, selon les médias britanniques.

C’est à ce moment-là que sa collègue, l’enseignante Liz Hopkin, serait intervenue, souffrant de blessures plus graves au dos, au cou, aux jambes et aux bras, la forçant à être transportée par avion pour des soins d’urgence.

Si d’autres employés avaient tenté d’arrêter l’accusée, elle aurait réussi à s’éloigner de leur emprise puis à s’en prendre violemment à une autre adolescente, répétant ses menaces à haute voix, avant d’être désarmée, selon « The Independent ».

Les deux enseignants et l’adolescent ont dû être transportés à l’hôpital pour soigner des coups de couteau.

Lors de son interpellation, la suspecte aurait tenu des propos inquiétants auprès des enquêteurs, se limitant à décrire l’agression de sa camarade de classe en disant “Je l’ai poignardée, oups”, aurait poursuivi le procureur.

L’accusé aurait plaidé coupable à trois chefs d’accusation de blessures intentionnelles et à un chef d’accusation de possession d’un article tranchant dans l’enceinte de l’école, mais aurait nié les trois chefs d’accusation de tentative de meurtre.

Cependant, selon l’enquête, la jeune accusée disposait de dessins de sa camarade de classe dans lesquels elle représentait la jeune victime avec les mots « brûler » et « lui couper la bouche et les yeux », selon « The Independent ». Elle avait d’ailleurs caricaturé Fiona Elias dans ses carnets.

«[Elle] ne nie pas avoir causé ces blessures. Elle conteste [que c’était dans] avec l’intention d’en tuer un, deux ou les trois. [La jeune fille] avait clairement une mauvaise opinion de Mme Elias et [de l’adolescente blessée] compte tenu du contenu des dessins et des mots associés », a noté M. Hughes devant le tribunal.

Le procès devrait se poursuivre mercredi.

 
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