Le dit qu’il n’a pas de « problème majeur » avec la proposition de trêve égyptienne

Le dit qu’il n’a pas de « problème majeur » avec la proposition de trêve égyptienne
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Les efforts pour parvenir à une trêve dans la guerre entre Israël et le à semblent avoir progressé dimanche, le mouvement palestinien affirmant qu’il n’avait pas vu de « problèmes majeurs » avec une dernière proposition de associée à la libération des otages.

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“L’atmosphère est positive, sauf nouveaux obstacles posés par Israël”, a déclaré à l’AFP un responsable du mouvement palestinien sous couvert d’anonymat.

“Aucun problème majeur n’est soulevé dans les observations et demandes que le Hamas présentera concernant le contenu de la proposition” soumise par l’Egypte, a déclaré ce responsable.

Une délégation du Hamas donnera sa réponse lundi lors d’une réunion tripartite au Caire avec l’Egypte et le Qatar.

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Cette réunion intervient près de sept mois après le début de la guerre, déclenchée par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre.

Pendant ce temps, la guerre ne connaît aucun répit dans le petit territoire assiégé et menacé de famine, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007. L’armée israélienne a affirmé dimanche avoir frappé « des dizaines de cibles terroristes » dans le centre de Gaza.

Il affirme également préparer une offensive terrestre à Rafah où se trouvent un million et demi de Palestiniens, principalement des déplacés. De nombreuses capitales et organisations humanitaires craignent un bain de sang dans cette ville déjà régulièrement bombardée par l’armée.

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Depuis l’Arabie saoudite, où se tient dimanche une réunion spéciale du Forum économique mondial (FEM), le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a appelé les États-Unis à empêcher une invasion terrestre à Rafah. Si elle devait avoir lieu, l’opération serait « le plus grand désastre de l’histoire du peuple palestinien », a-t-il déclaré.

A Riyad, devant de hauts dirigeants arabes et occidentaux, l’Arabie saoudite a qualifié d’« échec total » l’incapacité de la communauté internationale à arrêter cette guerre.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken est également attendu en Arabie saoudite, où il discutera notamment des “efforts en cours pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza permettant la libération des otages”, selon le département d’État. Il se rendra mercredi en Israël et en Jordanie, selon la même Source.

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A Beyrouth, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a discuté dimanche avec des responsables libanais des moyens d’éviter une prolongation du conflit.

Depuis le début de la guerre, des échanges de tirs ont lieu quotidiennement à la frontière nord d’Israël entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste libanais Hezbollah.

« Un accord maintenant »

Ces négociations diplomatiques se déroulent en attendant la réponse du Hamas à la contre-proposition israélienne.

Les détails de cette proposition n’ont pas filtré, mais selon le site Axios, qui cite des responsables israéliens, elle inclut la volonté de discuter de « l’instauration d’un calme durable » à Gaza.

Pendant ce temps, la pression interne sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu continue de croître. Samedi soir, des milliers de personnes se sont rassemblées à Tel-Aviv pour réclamer la libération des otages kidnappés le 7 octobre.

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Ce jour-là, les commandos du Hamas ont mené une attaque sans précédent contre Israël faisant 1.170 morts, principalement des civils, selon un bilan de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été kidnappées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon les autorités israéliennes.

En représailles, Israël s’est engagé à anéantir le Hamas, qu’il considère comme une organisation terroriste, ainsi que les États-Unis et l’Union européenne. Son offensive à Gaza a fait 34.454 morts, en majorité des civils, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé du Hamas dimanche.

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« Un accord, maintenant ! » » ont scandé les manifestants samedi soir, tout en appelant le gouvernement Netanyahu à démissionner. Peu avant, le Hamas avait diffusé une vidéo montrant deux otages, Keith Siegel, 64 ans, et Omri Miran, 47 ans. Il s’agit de la deuxième vidéo diffusée en plusieurs jours par le Hamas.

Lors du rassemblement à Tel Aviv, le père de M. Miran a exhorté le Hamas à « faire preuve d’humanité », lui demandant également de « prendre une décision maintenant ».

Frappes et tirs d’artillerie

Sur le terrain, tout au long de samedi, la marine israélienne a ciblé des cibles du Hamas et apporté son soutien aux troupes déployées au centre du territoire, a indiqué dimanche l’armée.

Selon un correspondant de l’AFP, l’armée israélienne a mené des frappes aériennes et des tirs d’artillerie dans plusieurs zones de la bande de Gaza, notamment à Khan Younes et Rafah, deux villes du sud du territoire, ainsi que dans la ville de Gaza (nord).

Au total, 66 Palestiniens sont morts en 24 heures, selon le Hamas.

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« Nous sommes fatigués après sept mois de déplacement et de lutte dans les camps. Nous avons donc insisté pour rentrer et rester dans une tente sur les décombres de notre maison à Khan Younes, a déclaré Abdelqader Mohammed Qwaider à l’AFPTV.

Outre les destructions et le lourd bilan humain, la guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire palestinien où vivent 2,4 millions de personnes. Strictement contrôlée par Israël, l’aide humanitaire arrive au compte-gouttes.

“Nous devons nous contenter de ce que nous recevons en aide et en réserves”, déplore Mohamad Sarhan, un déplacé de 48 ans à Rafah, exprimant le souhait de voir “la guerre s’arrêter et nos souffrances prendre fin”.

Samedi, un navire britannique a quitté Chypre pour accueillir des centaines de militaires américains qui construisent une jetée artificielle à Gaza pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire.

Dans la foulée, Chypre a annoncé qu’un navire chargé d’aide, revenu de Gaza début avril après qu’une frappe israélienne a tué sept travailleurs humanitaires, rentrait vers le territoire palestinien.

L’armée israélienne a annoncé samedi que 25 000 camions d’aide humanitaire étaient entrés à Gaza depuis le 7 octobre. Le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) évalue ce chiffre à 23 000 camions.

 
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