– Andrew Tate sera bientôt jugé en Roumanie
La justice roumaine a confirmé l’ouverture du procès de l’influenceur britannique concernant des accusations de viol et de traite des êtres humains.
Publié aujourd’hui à 16h31
La justice roumaine a rejeté vendredi les demandes de l’influenceur britannique Andrew Tate, donnant son feu vert à l’ouverture de son procès dans le pays pour trafic d’êtres humains organisé et viol.
Dans sa décision, le tribunal de Bucarest « rejette comme infondées les demandes » des accusés et « confirme la légalité de la procédure, en ordonnant l’ouverture » des débats.
Cependant, aucune date n’a encore été fixée.
Ses avocats ont immédiatement fait appel de cette décision, la jugeant « illégale et infondée » et promettant de « prouver leur innocence ».
L’influenceur masculiniste de 37 ans apparaîtra aux côtés de son frère Tristan, 35 ans.
Le parquet les soupçonne d’avoir trompé plusieurs femmes à des fins d’exploitation sexuelle.
La méthode dite du « loverboy »
Ils ont été arrêtés fin 2022 et ont passé trois mois en détention à Bucarest. Mis en examen en juin 2023, ils n’ont pas le droit de quitter le pays.
Selon les procureurs, les victimes ont été piégées par les deux hommes qui ont simulé des sentiments à leur égard (méthode dite du « loverboy »), avant d’être contraintes « par des actes de violence physique et de coercition psychologique » à produire des films pornographiques.
Andrew Tate doit également répondre de viols, commis à deux reprises.
Les deux frères, qui réfutent toutes les allégations, font également l’objet d’un « mandat d’arrêt européen » émis par les autorités britanniques. Elle concerne également « des accusations de viol et de traite des êtres humains » après des plaintes déposées par plusieurs femmes.
La justice roumaine a indiqué en mars qu’elle était prête à accepter leur extradition mais seulement après leur procès en Roumanie, qui pourrait prendre des années.
Thèses masculinistes
Né aux États-Unis en 1986, l’influenceur Andrew Tate vit en Roumanie depuis plusieurs années. Avant de se retrouver derrière les barreaux, il a dit apprécier « la liberté » et « le fait que la corruption soit accessible à tous ».
Banni d’Instagram et de TikTok pour propos misogynes, le kickboxeur est suivi par plus de neuf millions de personnes sur le réseau social de luxe.
Il promeut les thèses masculinistes et donne ses conseils aux hommes pour les aider à devenir riches.
AFP
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