La justice sud-africaine a autorisé lundi la nouvelle formation politique de l’ancien chef de l’Etat, Jacob Zuma, à conserver un nom et un logo étroitement liés à la lutte contre l’apartheid, ce qui constitue une nouvelle déception pour le parti au pouvoir, l’African National Congress. (ANC).
Les électeurs sud-africains se rendront aux urnes le 29 mai pour renouveler le Parlement, qui nommera ensuite le prochain président du pays.
Agé de 82 ans, Jacob Zuma, qui a été à la tête du pays entre 2009 et 2018, a présenté sa candidature à un siège parlementaire sur la liste d’Umkhonto WeSizwe (MK – fer de lance de la nation en zoulou), un petit parti radical récemment créé. groupe politique, alors qu’à l’origine MK était le nom de la branche armée de l’ANC.
C’est pourquoi ce dernier parti a dénoncé un « vol de propriété intellectuelle » avant de demander à la justice d’obliger la formation de Jacob Zuma à changer son nom et son logo, très similaires à ceux de l’ancienne branche militaire de l’ANC.
Mais « la demande est rejetée avec dépens », a déclaré lundi aux médias un représentant officiel du tribunal de Durban. « Nous sommes inarrêtables », a immédiatement réagi un leader du MK, Jabulani Khumalo, au micro de la chaîne publique SABC.
