Argent en canoë, Nélia Barbosa offre une 75e médaille à la France

Argent en canoë, Nélia Barbosa offre une 75e médaille à la France
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Sur le bassin de Vaires-sur-Marne, la Française a terminé 2e du 200m KL3, confirmant ainsi son résultat de Tokyo il y a trois ans.

Médaillée d’argent à Tokyo il y a trois ans, Nélia Barbosa a fait de même à Paris ce dimanche, apportant une 75e médaille à l’équipe paralympique française qui remplira l’objectif fixé avant le début de ces Jeux, à savoir terminer dans le Top 8. Sur le papier, ne pas avoir réussi à faire mieux que dans la capitale japonaise pouvait sonner comme une déception pour la Française, qui a travaillé dur ces trois dernières années pour décrocher l’or à Vaires-sur-Marne dans la catégorie 200 m KL3. Mais la spécialiste du paracanoë savait à quoi s’attendre avec la Britannique Laura Sugar, tenante du titre et grande favorite de la finale, face à elle…

D'ailleurs, celle qui s'entraîne à Champigny-sur-Marne ne s'est pas trompée lorsqu'elle est venue commenter sa médaille d'argent avec un immense sourire, et pas l'ombre d'un regret à l'horizon. « C’était incroyable, j’ai adoré cette course, cette ambiance. Je n’imaginais pas ça. On rêve toujours de l’or mais réussir à prendre l’argent, derrière une adversaire stratosphérique, c’est fort. D’autant qu’en terme de temps, je continue à me rapprocher d’elle et je suis encore jeune, donc j’ai encore une grosse marge de progression. » Et les perspectives d'avenir sont forcément grandioses pour cette femme de 25 ans, qui souffrait d'une neurofibromatose à la cheville droite, l'obligeant à se la faire amputer en 2017.

Ce dimanche, Nélia Barbosa a joué son va-tout en démarrant très fort mais sur les 100 derniers mètres, elle n’a rien pu faire face à la remontée de la Britannique qui a terminé en 46’’66 (contre 47’’91 pour la Française). Un temps pour l’instant hors de portée de la Val-de-Marnaise, malgré les encouragements d’un public au rendez-vous pour l’une des dernières épreuves de ces Jeux paralympiques. Un soutien dont elle s’est nourrie. « Entendre les gens scander mon nom est un vrai boost, même si au départ je n’entends rien, je suis concentré à 100% sur ma performance. Mais c’est un vrai plaisir de vivre une course comme celle-là. » Maintenant, visez l'or à Los Angeles en 2028 pour elle.


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