Un rapport souligne des « problèmes de neutralité » à l’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens

Un rapport souligne des « problèmes de neutralité » à l’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens
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L’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans la bande de Gaza a « problèmes de neutralité » politique, mais Israël doit encore fournir le ” preuve “ que certains de ses membres seraient liés à « organisations terroristes »» conclut, lundi 22 avril, un rapport remis au chef de l’ONU.

Il n’en reste pas moins que l’UNRWA est « irremplaçable et indispensable » aux Palestiniens, souligne ce groupe indépendant présidé par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna et chargé par le secrétaire général, Antonio Guterres, d’une mission d’évaluation sur la “neutralité” de cette agence des Nations Unies.

« L’UNRWA reste crucial pour fournir une aide humanitaire vitale et des services sociaux essentiels, y compris la santé et l’éducation, aux réfugiés palestiniens à Gaza, en Jordanie, au Liban, en Syrie et en Cisjordanie. »souligne le groupe dans un rapport très attendu d’une cinquantaine de pages. « Beaucoup considèrent l’UNRWA comme une bouée de sauvetage humanitaire» écrit la mission menée par l’ancien chef de la diplomatie française. Mais malgré ce cadre solide, les problèmes liés à la neutralité persistent. »note-t-elle.

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Douze employés accusés par Israël

Il s’agit de « des cas d’employés exprimant publiquement leurs opinions politiques, de manuels scolaires au contenu problématique provenant du pays d’accueil et utilisés dans certaines écoles de l’UNRWA, de syndicalistes politisés proférant des menaces contre la direction de l’UNRWA et perturbant les opérations » aide humanitaire, selon le groupe indépendant.

L’agence, qui compte plus de 30 000 employés dans la région, est accusée par Israël d’employer “plus de 400 terroristes” à Gaza. Et douze de ses employés sont accusés, par les Israéliens, d’avoir été directement impliqués dans l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas sur le sol israélien. Des accusations qui ont conduit à la suspension des financements de certains pays donateurs, dont certains ont repris depuis.

« Sur la base d’une liste de mars 2024 contenant des numéros d’identité palestiniens, Israël a publiquement affirmé qu’un nombre important d’employés de l’UNRWA étaient membres d’organisations terroristes. Cependant, Israël n’a pas encore fourni de preuves.prévient le groupe dans son rapport.

L’UNRWA, créé par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1949, « est l’épine dorsale des opérations humanitaires » à Gaza, son patron, Philippe Lazzarini, l’a répété la semaine dernière devant le Conseil de sécurité, dénonçant une campagne “insidieux” de mettre un terme à ses opérations. « Le démantèlement de l’UNRWA aura des répercussions durables »il a prévenu, avec pour conséquence particulière de« aggraver la crise humanitaire à Gaza et accélérer l’apparition de la famine ».

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Le Monde avec l’AFP

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