Au PS, l'option Cazeneuve laisse des traces

Au PS, l'option Cazeneuve laisse des traces
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Par Le Figaro avec l'AFP

Publié
Il y a 10 heures,

Mis à jour Il y a 5 heures


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Des courants minoritaires du Parti socialiste déplorent l'occasion manquée d'un gouvernement de gauche. La direction assure qu'Emmanuel Macron n'a jamais vraiment envisagé de le nommer.

Le Parti socialiste était à nouveau divisé jeudi soir 5 septembre sur l'hypothèse avortée d'un gouvernement Bernard Cazeneuve, les courants minoritaires du parti déplorant une occasion manquée d'un gouvernement de gauche, la direction affirmant qu'Emmanuel Macron n'avait jamais vraiment envisagé de le nommer. « Vous ne vouliez pas Cazeneuve, vous avez eu Barnier »: c'est en substance ce qu'accusent les opposants au premier secrétaire du PS Olivier Faure, après la nomination par Emmanuel Macron de l'ex-commissaire européen d'extrême droite Michel Barnier à Matignon, ont indiqué plusieurs témoins à l'AFP.

Les débats de ce Bureau national ont toutefois été moins tendus que mardi lors d'un premier bureau, lorsque les deux camps s'étaient opposés sur un vote concernant un éventuel soutien inconditionnel à un gouvernement Cazeneuve. Les partisans de l'ancien Premier ministre socialiste, qui a quitté le PS après son alliance avec LFI, avaient perdu leur voix, le PS refusant de s'engager à ne pas le censurer. Le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol et la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy, favorables à Bernard Cazeneuve, ont répété qu'il aurait fallu donner sa chance à cette option.Même s’il n’y avait que 5 % de chances, ça valait la peine d’essayer.a expliqué à l'AFP un proche d'Hélène Geoffroy. « Cela nous a permis de montrer que nous étions prêts à jouer le match. ».

Une ligne rouge

Mais le camp de Faure a exprimé sa conviction qu'Emmanuel Macron ne voulait pas nommer un Premier ministre de gauche, quel qu'il soit, parce que « Il ne voulait pas que sa politique publique soit démantelée »Ils ont également souligné que la question de la réforme des retraites était pour lui une ligne rouge et qu’aucune personnalité de gauche n’aurait réussi à faire bouger les choses sur ce sujet. Ils ont également exhorté leurs adversaires à ne pas alimenter le récit de la Macronie, qui « veut faire croire que c'est la faute de la gauche si nous avons un Premier ministre de droite »explique un proche d'Olivier Faure.

Le Bureau s'est toutefois prononcé à l'unanimité sur une censure du gouvernement Barnier, dont le parti LR a largement perdu les législatives et qui n'avait pas appelé à un front républicain contre le RN : « Il ne s’agit pas d’une censure pour des raisons personnelles, mais par respect des règles institutionnelles et démocratiques »a expliqué la première secrétaire déléguée Johanna Rolland. Concernant la manifestation du 7 septembre contre “the coup de force” Le PS de Macron campe sur sa position : pas d'appel national à manifester, contrairement aux autres partis du Nouveau Front Populaire, mais chacun est libre de participer.

 
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