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La nouvelle de la mort de six personnes détenues dans l’enclave dimanche a déclenché des manifestations sans précédent, débouchant sur une grève générale. Les manifestants appellent le Premier ministre israélien à parvenir à un accord pour ramener les prisonniers en vie.
Manifestation, grève générale et cortège funèbre. Ou colère, détermination et deuil. Lundi 2 septembre, en trois temps, Israël a vu une partie de sa société s’unir de manière inédite contre son Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et sa conduite de la guerre à Gaza. La grande majorité des opposants ne réclament pas la « paix » – le mot, tabou depuis le massacre du 7 octobre par le Hamas, est totalement absent des slogans – mais une « paix totale » « accord sur les otages ». La mort de six d’entre eux, annoncée dimanche matin par l’armée israélienne, a déclenché une vague de protestations sans précédent depuis le début de la guerre.
Almog Sarusi, 26 ans, Alex Lobanov, 32 ans, Carmel Gat, 40 ans, Eden Yerushalmi, 24 ans, Ori Danino, 25 ans, et Hersh Goldberg-Polin, 23 ans, figuraient parmi les finalistes. « abattu par des terroristes du Hamas de plusieurs balles tirées à bout portant », “Ces otages ont été tués dans un tunnel de Rafah”, a indiqué le ministère de la Santé après l’autopsie des corps, retrouvés dans un tunnel de Rafah. Leurs meurtres auraient eu lieu entre jeudi et vendredi matin. Selon plusieurs médias israéliens, au moins trois des otages tués figuraient sur la liste des personnes devant être libérées lors de la première phase du cessez-le-feu, selon le plan censé mettre fin à la guerre. Cet accord de paix, poussé par Washington depuis trois mois,