Les syndicats appellent à la mobilisation nationale

Les syndicats appellent à la mobilisation nationale
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Le secteur de l’éducation se dirige vers une nouvelle crise. Cette semaine, plusieurs coordinations – la Coordination nationale du secteur de l’éducation, la Coordination nationale unifiée des personnels enseignants et de soutien, la Coordination de l’enseignement secondaire et qualifiant, ainsi que le Syndicat national de l’éducation – ont annoncé l’organisation d’un mouvement de protestation. Une grève nationale est prévue le lundi 22 avril 2024.

À l’approche de la fête du Travail, célébrée le 1er mai, le secteur de l’éducation connaît des tensions accrues. Un mouvement de contestation, initié par la Coordination unifiée des personnels enseignants et de soutien, la Coordination de l’enseignement secondaire qualifiant et la Fédération de l’éducation nationale, a vu le jour.

Ce mouvement prévoit des sit-in et des manifestations au cours de la semaine du 16 avril, exigeant une solution définitive pour les enseignants suspendus et la pleine mise en œuvre des accords signés entre le ministère de l’Éducation et les syndicats du secteur. En conséquence, une grève nationale est prévue le 22 avril 2024, avec un rassemblement à Rabat ouvert à tous les enseignants suspendus.

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D’autres revendications, comme les retraites et la loi sur la grève – sujet de débat dans le cadre du dialogue social – sont également à l’origine de ces mouvements.

Pour mémoire, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a indiqué le 5 février que l’accord signé le 10 décembre de l’année précédente avec les syndicats les plus représentatifs du secteur de l’éducation nationale engendrerait un surcoût de 17,5 milliards de dirhams pour le budget de l’État d’ici 2028.

Cet accord comprend plusieurs mesures favorables aux enseignants, dont une augmentation de salaire d’au moins 1.500 DH par mois pour tous, ainsi qu’une prime de 1.000 DH dès la troisième promotion. Il prévoit également des promotions exceptionnelles pour les enseignants du primaire et du secondaire, qui bénéficieront d’une accélération de carrière et d’un traitement prioritaire des dossiers en attente. Une attention particulière sera accordée aux enseignants distingués par une haute distinction académique, qui seront promus à la classe salariale correspondant à leur niveau de diplôme.

De plus, l’accord prévoit la régularisation des enseignants titulaires d’une maîtrise ou équivalent, d’un doctorat ou d’un diplôme universitaire reconnu équivalent, qui seront sélectionnés selon des modalités précises pour accéder à la classe salariale appropriée. Une ancienneté rétroactive sera accordée aux personnes promues à un grade actuellement bloqué. Enfin, la création d’un nouvel organisme pour les administrateurs de l’éducation et un statut spécial pour les professeurs d’université sont également prévus.

 
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