LL’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a déclaré mardi avoir trouvé des bombes non explosées de 450 kg dans des écoles après le retrait des troupes israéliennes de la ville de Khan Younes, au sud de la bande de Gaza.
Les agences de l’ONU ont mené une « mission d’évaluation » à Khan Younes, la principale ville du sud, après le retrait des soldats le 7 avril, a indiqué l’UNRWA dans un communiqué.
Ils ont rencontré « des obstacles importants pour opérer en toute sécurité en raison de la présence de munitions et de munitions non explosées, notamment des bombes de 450 kg à l’intérieur des écoles et sur les routes », a-t-elle expliqué.
« Des milliers de personnes déplacées ont besoin d’un large éventail d’assistance vitale, notamment en matière de santé, d’eau, d’hygiène et de nourriture », a ajouté l’UNRWA. L’ONU a déclaré plus tôt en avril qu’il faudrait « des millions de dollars et plusieurs années pour décontaminer la bande de Gaza des munitions non explosées ».
“Nous supposons que 10 % des munitions ne fonctionnent pas comme prévu”, a déclaré le chef du service de lutte contre les mines de l’ONU, Charles Birch. « Nous estimons que pour commencer le déminage de Gaza, nous avons besoin de 45 millions de dollars (42 millions d’euros). »
L’attaque du Hamas le 7 octobre dans le sud d’Israël a fait 1.170 morts, en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été kidnappées et 129 sont toujours détenues à Gaza, dont 34 sont mortes selon les autorités israéliennes.
L’offensive israélienne a tué 33 843 personnes à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.
