Stormy Daniels, l’actrice porno désormais star d’un procès inédit à New York

Stormy Daniels, l’actrice porno désormais star d’un procès inédit à New York
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L’affaire, librement consentie selon Stephanie Clifford, mais que Donald Trump a toujours démentie, était de nature à ternir l’image d’un candidat encensé par l’électorat conservateur et, en particulier, par la droite religieuse. À l’époque où l’homme d’affaires s’amusait avec la star du porno, il venait en effet de se remarier avec sa troisième femme, Melania, qui était alors enceinte de leur unique enfant, Barron. Pas génial quand on est censé incarner les valeurs familiales que le Parti républicain aime défendre.

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Une affaire connue qui n’a refait surface qu’en 2018

L’affaire n’était bien sûr pas entièrement inconnue. Stormy Daniels s’en était vanté en 2011 dans une interview au magazine « In Touch », mais cela avait été d’autant plus vite oublié que cette interview ne serait publiée qu’en 2018. Entre-temps, l’actrice avait également confié au journaliste de « Slate » Jacob Weisberg, durant l’été 2016, pour décrire une relation qui a duré près d’un an et durant laquelle Donald Trump aurait promis à sa maîtresse de lui offrir un appartement et de lui assurer une participation à sa célèbre émission de télé-réalité Celebrity Apprentice. Cet aveu ne sera pas non plus publié avant 2018, Stephanie Clifford ayant invoqué la clause de confidentialité que Michael Cohen lui avait fait signer en échange du paiement d’une somme « à six chiffres ».

C’est par l’intermédiaire du « Wall Street Journal » que le scandale a finalement éclaté en janvier 2018, provoquant dans un premier temps les démentis de Donald Trump et les déclarations contradictoires de Stormy Daniels. L’enquête a toutefois pu établir la matérialité du délit, dont l’étendue et la gravité devront être appréciées par le jury lors du procès. De la falsification de documents comptables à l’intention de tromper les électeurs et de fausser le résultat du scrutin de 2016, l’éventail des accusations portées est large. En fonction de cela, la peine éventuelle prononcée sera plus ou moins sévère. Le jugement pourrait entraîner une condamnation de l’ancien président à une peine pouvant aller jusqu’à quatre ans de prison par chef d’accusation, soit un maximum de 136 ans de prison.

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Un futur président derrière les barreaux

Certains doutent cependant que Donald Trump soit envoyé derrière les barreaux si sa culpabilité est établie – l’intéressé crie à un procès politique et à une « chasse aux sorcières ». Il est rare que de telles infractions soient sanctionnées autrement que par des amendes, surtout en l’absence de casier judiciaire. Le juge sera confronté à des choix d’autant plus délicats que l’affaire est inédite : un ancien Président ne s’est jamais retrouvé dans une telle situation. Et, pour ne rien arranger, le prévenu pourrait redevenir chef de l’exécutif en novembre prochain.

Une lourde peine semble d’autant plus difficile à prononcer que, des quatre procès pénaux intentés contre Donald Trump, cette première affaire est celle qui, selon les sondages, excite le moins les Américains, beaucoup étant enclins à la minimiser. ‘importance. Une condamnation n’empêchera en aucun cas le candidat de poursuivre sa campagne ou d’être élu : il pourrait même exercer la présidence depuis sa cellule, assurent plusieurs experts, tout en sachant qu’on y pénétrerait sur un territoire. incognita du droit constitutionnel américain. Les avis sont également partagés sur l’impact qu’aura le procès sur les chances de Donald Trump de remporter l’élection. Nul doute que cela ne fera guère bouger les lignes entre ceux qui dénoncent un complot et ceux qui accueillent favorablement une entreprise de santé publique.

 
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