Le président américain Joe Biden a autorisé l’envoi d’une aide militaire pouvant atteindre 10 millions de dollars à Haïti. Cette assistance comprend des armes, des munitions, du matériel militaire et des formations, visant à renforcer les capacités de sécurité du pays confronté à des défis croissants.
La majeure partie de cette aide est destinée à la Police nationale haïtienne, qui fait face à une pression accrue de la part de groupes armés cherchant à perturber la stabilité et à prendre le contrôle d’infrastructures vitales. Un haut responsable américain, cité par le Miami Herald, a également indiqué que certaines ressources pourraient être allouées aux Forces armées d’Haïti (FAd’H), malgré les restrictions légales entourant l’armement de ces forces.
L’annonce de cette aide intervient dans un contexte où le sénateur républicain de Floride, Marco Rubio, a exprimé lors d’une récente audition son désir de voir une intensification du soutien à l’armée haïtienne, malgré les obstacles juridiques. Rubio a souligné la nécessité de lutter contre les réseaux criminels transnationaux et la corruption dans la région.
Cependant, des défis subsistent, notamment les inquiétudes exprimées par les républicains du Congrès concernant l’absence d’une stratégie claire dans la mission de sécurité dirigée par le Kenya, qui devrait également intervenir en Haïti. Malgré ces réserves, l’administration Biden insiste sur l’urgence d’un déploiement rapide de la force de sécurité internationale sous l’égide du Kenya, afin de stabiliser la situation précaire du pays.
Cette décision des États-Unis reflète leur engagement à soutenir Haïti à un moment critique de son histoire, où la sécurité intérieure est devenue une priorité absolue.
Marven Pierre
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