Le site de Zaporizhia (ZNPP), occupé depuis mars 2022 par la Russie dans le sud de l’Ukraine, subit depuis dimanche une série d’attaques de drones, Moscou et Kiev se rejetant mutuellement la responsabilité.
Il s’agit des « premières depuis novembre 2022 à viser directement la centrale », la plus grande d’Europe, selon l’organisme onusien qui dispose d’experts sur place.
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“Les frappes doivent cesser”, attaquer une installation nucléaire “n’est absolument pas une option”, a insisté M. Grossi, appelant une nouvelle fois à “la plus grande retenue”.
A l’issue de la réunion, qui a duré trois heures et demie, l’ambassadeur de Russie auprès de l’AIEA Mikhaïl Oulianov s’est dit “satisfait de la discussion”, espérant qu’elle encouragera les Ukrainiens “à arrêter ces actions dangereuses, presque quotidiennement”.
L’Ukraine a de son côté fustigé “une campagne de désinformation” de Moscou, accusée de simuler des frappes pour “discréditer” Kiev, selon un communiqué de la mission permanente à Vienne.
Devant le Conseil, l’Union européenne a estimé que ces évolutions « très inquiétantes » rappelaient « les risques que représente l’occupation illégale du site par la Russie ».
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Moscou « doit retirer immédiatement, sans condition et complètement toutes ses forces et équipements militaires », a insisté l’UE. “C’est la seule solution pour minimiser le risque d’un accident nucléaire.”
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, le Conseil des gouverneurs a adopté quatre résolutions condamnant les actions de la Russie contre les installations nucléaires ukrainiennes.
La centrale électrique de Zaporizhia est située à Energodar, le long du fleuve Dniepr qui sert de ligne de front naturelle entre les Russes et les Ukrainiens.
Actuellement à l’arrêt, elle est la cible de frappes et d’attentats à la bombe à de multiples reprises depuis plus de deux ans, dont Moscou et Kiev ont toujours rejeté la responsabilité.
