action en justice contre plusieurs membres de l’ANC pour corruption

action en justice contre plusieurs membres de l’ANC pour corruption
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L’African National Congress (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid, a déploré mercredi les poursuites judiciaires engagées contre plusieurs de ses membres pour corruption.

« Il est très douloureux de voir ses propres camarades être arrêtés pour corruption, mais l’ANC ne s’adresserait plus aux tribunaux pour montrer son soutien à ses membres confrontés à des crimes graves », a déclaré le secrétaire général du parti, Mbalula. d’une réunion tenue à l’occasion du 31e anniversaire de la mort de Chris Hani, l’une des figures emblématiques du parti.

La semaine dernière, la présidente démissionnaire du Parlement sud-africain, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a été arrêtée par la police et traduite en justice pour des allégations de corruption et de blanchiment d’argent.

Elle fait face à 12 chefs d’accusation de corruption et de blanchiment d’argent impliquant 240 000 $ (4,55 millions de rands) de pots-de-vin qui auraient été sollicités auprès d’un entrepreneur entre 2017 et 2019 alors qu’elle était ministre de la Défense.

M. Mbalula a également souligné qu’il était inquiétant de voir l’ancien président Jacob Zuma incarcéré dans un pays démocratique pour lequel il s’est battu pendant la période du régime ségrégationniste de l’apartheid.

En 2021, la Cour constitutionnelle a condamné M. Zuma à 15 mois de prison après avoir violé une ordonnance l’obligeant à comparaître devant la commission judiciaire d’enquête sur la corruption et la captation de l’État. Il a été libéré au bout de deux mois pour raisons médicales.

M. Zuma fait toujours face à seize chefs d’accusation de fraude, de corruption et de racket liés à l’achat, en 1999, de matériel militaire auprès de cinq sociétés d’armement européennes, alors qu’il en était vice-président.

Il est accusé d’avoir empoché plus de quatre millions de rands (soit 235 000 euros au cours actuel), notamment auprès de la société Thales qui fut l’un des bénéficiaires du lucratif contrat d’une valeur totale d’environ 2,8 milliards d’euros.

Dans un rapport de 5 000 pages, la Commission d’enquête judiciaire sur la capture de l’État a révélé en 2022 comment presque tous les bras de l’État ont été étouffés et laissés en faillite par les dirigeants de l’ANC, qui gouverne le pays depuis la fin du régime de la minorité blanche en 1994.

Le rapport souligne ainsi que la corruption était devenue systémique dans toutes les administrations de l’État et impliquait de hauts responsables de l’ANC.

 
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