« Notre société génère une cruauté qui n’existait pas à ce niveau auparavant »

« Notre société génère une cruauté qui n’existait pas à ce niveau auparavant »
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Ce mercredi, l’équipe de l’émission « Il peut que en parole » a notamment abordé la fin du Ramadan, l’abandon du nouveau stade de l’Union Saint-gilloise, la question de la préservation de la démocratie, le phénomène des « happy slapping ». Fanny Rochez et ses chroniqueurs ont débattu de l’accord sur un éventuel jour de congé pour les étudiants célébrant la fin du Ramadan, comme cela a été fait pour le Mardi Gras par exemple. En effet, le jour de l’Aïd, de nombreux élèves sont absents de l’école. “Chaque année, ce débat a lieu ce jour-là, puis on l’oublie», a déclaré Romain Masquelier, journaliste à La Dernière Heure, relayant alors les témoignages de directeurs d’école et d’enseignants. Pour l’avocat Dany Spreutels, les étudiants ont droit à plusieurs jours d’absence injustifiée sur une année scolaire, et en rajoutent un notamment pour l’Aïd, «peut-être que ça complique les choses pour pas grand-chose».

Classes désertées, examens reportés mais absences injustifiées : comment certaines de nos écoles s’adaptent pour la fin du Ramadan

Dany Spreutels, membre du conseil d’administration de l’Union Saint-gilloise, a ensuite évoqué le fait que l’aménagement d’un nouveau stade de 15 000 places pour l’USG à Duden Park n’aura pas lieu. . Il a expliqué que le club souhaitait construire un stade à deux kilomètres du stade Marien (à Bempt) et s’attendait à un refus de rénover le stade actuel, dont une partie est classée. L’avocat a également évoqué la durée des futurs travaux de construction d’un nouveau stade.

Comment préserver la démocratie ? C’est la question qui a animé la suite des débats sur le plateau. Pour aborder ce sujet, l’animateur du forum de la Résistance Manuel Abramovicz a rejoint l’équipe. Il a évoqué les difficultés de présentation d’une liste pour les élections en Belgique. “Nous sommes dans un pays trilingue […] A Bruxelles, pour les élections régionales, on ne peut pas présenter de listes bilingues», a-t-il notamment déclaré, ce qu’il trouve antidémocratique. “Tout système démocratique, de par sa géographie électorale, favorise ou exclut les petits partis», a pour sa part mentionné Romain Masquelier. “Quelle est la différence entre une démocratie et une dictature ? La dictature c’est « Tais-toi », la démocratie c’est « Toujours parler »…», a également affirmé Manuel Abramovicz.

Enfin, les chroniqueurs de Fanny Rochez sont revenus sur le phénomène effrayant du « happy slapping », qui consiste à tabasser les gens pour les filmer puis à diffuser le tout sur les réseaux sociaux. Un fléau que le Code pénal ne mentionne pas en Belgique, contrairement à la France. “Notre société génère une cruauté qui n’existait pas à ce niveau auparavant», a notamment réagi Dany Spreutels.

Frapper pour filmer et faire le buzz sur les réseaux : les « happy slapping », ce fléau que le Code pénal belge ne mentionne pas

 
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