un accord contre les pandémies est encore possible

un accord contre les pandémies est encore possible
Descriptive text here

Un accord mondial contre les pandémies est encore possible

Publié : 03/04/2024, 18h28

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, estime qu’un un accord contre les pandémies est encore possible d’ici le 24 mai comme prévu. “Il pourrait y avoir un arrangement, c’est ce que nous attendons”, a-t-il déclaré mercredi aux journalistes à Genève.

Face à leurs divisions après neuf rounds de discussions, les 194 Etats membres ont décidé la semaine dernière d’organiser des négociations supplémentaires, du 29 avril au 10 mai. M. Tedros dit avoir entendu des indications positives lors des nombreuses réunions auxquelles il a participé ces dernières semaines.

“Il y a déjà eu des progrès jusqu’à présent”, insiste-t-il. « Les États membres se sont engagés à parvenir à un accord d’ici le 24 mai » et « ils connaissent leurs positions » et leurs divergences, dit-il.

Un autre responsable de l’organisation s’est dit « optimiste » car le projet de texte devrait être simplifié dans les semaines à venir.

Selon une Source proche des discussions, le langage reste encore suffisamment vague pour que le projet de texte soit clairement contraignant. Notamment sur l’accès équitable aux vaccins et autres technologies. Certains déplorent que les efforts conjoints se limitent à la réponse aux pandémies et non à la préparation. Ou encore que les personnels de santé ne sont pas mieux protégés.

Division liée à l’accès aux vaccins

Des divisions importantes subsistent notamment entre les pays riches, dont la Suisse, et les pays en développement sur les questions de propriété intellectuelle. L’organisation veut éviter l’inégalité d’accès aux vaccins observée lors de la crise du coronavirus. Un système Covax avait été lancé pour tenter de compenser ces disparités, mais des retards et des problèmes de distribution avaient été rencontrés.

La Suisse et d’autres pays comptant de grands acteurs pharmaceutiques avaient alors accepté en juin 2022 à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) une levée provisoire des brevets sur les vaccins. Une seule fois, l’offre a largement dépassé la demande.

Depuis, les pays riches s’opposent à l’extension de ce système à d’autres technologies contre le coronavirus. Mais les discussions sont également intenses à l’OMS.

Selon le récent projet de texte, l’organisation devrait pouvoir conclure des accords contraignants avec des sociétés pharmaceutiques pour obtenir gratuitement 10 % de la production de vaccins ou de technologies lors d’une urgence sanitaire de portée internationale. De même, une part supplémentaire de 10 % serait achetée au prix coûtant. Une approche « largement insuffisante », estiment les ONG.

ATS

Avez-vous trouvé une erreur ? Merci de nous le signaler.

4 commentaires

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV prévisions pour le mardi 7 mai
NEXT Moscou convoque l’ambassadeur de France et dénonce la politique « provocatrice » de Paris