L’attaque qui a fait 143 morts a cependant été revendiquée par l’Etat islamique du Khorasan. Mais les autorités russes persistent à croire que l’Ukraine a joué un rôle dans cette attaque. Le président Vladimir Poutine avait également déclaré que les terroristes avaient été arrêtés alors qu’ils fuyaient vers l’Ukraine.
Sans fournir de preuves réelles, les autorités russes ont directement tenté d’établir un lien entre le conflit qui l’oppose à l’Ukraine et cette attaque. Le directeur des services de sécurité russes (FSB), Alexandre Bortnikov, a lui aussi récemment affirmé que les services secrets ukrainiens et occidentaux étaient impliqués dans l’attaque. Mais ici les enquêteurs auraient «des informations confirmant que les quatre attaquants avaient reçu d’Ukraine d’importantes sommes d’argent et de crypto-monnaies, qui ont été utilisées dans la préparation de ce crime», écrit la commission d’enquête sur Telegram. “Le travail avec les terroristes détenus, l’examen des appareils techniques saisis et l’analyse des informations sur les transactions financières ont permis d’obtenir des preuves de leurs liens avec les nationalistes ukrainiens“, il ajoute.
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Cependant, l’Ukraine a nié dès le début toute implication dans cette attaque. John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche, a réagi à cette nouvelle révélation et qualifie les autorités russes de « marchands de fumier » et les accuse de faire une « propagande absurde », rappelant que l’État islamique a revendiqué la responsabilité de ce crime.
