Le porte-parole de la présidence, Manuel Adorni, a donné cette précision après l’émoi provoqué la veille par Milei qui avait indiqué aux hommes d’affaires que l’Etat s’apprêtait à licencier 70 000 fonctionnaires avant la fin du mois.
« Il y a eu une certaine confusion : le total des contrats en cours d’examen dépasse les 70 000. Sur ce nombre qui n’est pas définitif, 15 000 cesseront de travailler le 31 mars», a indiqué le porte-parole, précisant que les autres contrats seront renouvelés pour six mois seulement, avant que l’Etat ne prenne une décision.
Adorni a souligné que cette rupture massive des contrats de travail dans le secteur public s’ajoute aux 50.000 autres licenciements qui avaient touché les salariés des établissements publics ces dernières semaines.
Le porte-parole a expliqué que le travail de vérification du personnel de l’administration prendra plus de temps que prévu, ajoutant que l’objectif de cette démarche est d’assainir la fonction publique.
La réaction du syndicat des travailleurs de l’État (ATE selon son acronyme en espagnol) ne s’est pas fait attendre. Ses dirigeants ont annoncé une grève générale et menacé d’occuper les ministères pour protester contre ces licenciements massifs.
Outre la réduction des structures de l’État, le gouvernement a décidé de suspendre tout recrutement dans la fonction publique et d’arrêter les travaux d’infrastructures afin d’atteindre son objectif premier : zéro déficit budgétaire dès cette année.
