Les forces russes ont attaqué hier soir dix villes de la région de Soumy en Ukraine. Les forces russes ont attaqué mardi 26 mars les zones frontalières et les colonies de la région de Soumy, tirant 36 fois et provoquant au moins 181 explosions, a rapporté l’administration militaire locale.
Selon les informations du Kyiv Independent, au moins 32 prisonniers de guerre ukrainiens, récemment capturés par la Russie, ont été exécutés entre le 1er décembre 2023 et le 29 février 2024, selon un rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. . homme (HCDH) publié mardi 26 mars.
L’Otan étudie la possibilité d’abattre des missiles russes trop près de ses frontières
Le vice-ministre polonais des Affaires étrangères a déclaré mardi que l’OTAN envisageait la possibilité d’abattre les missiles russes s’approchant trop près des frontières de l’Alliance atlantique, deux jours après que la Pologne a signalé une violation de son espace aérien.
Varsovie a déclaré dimanche qu’un missile de croisière russe tiré dans la nuit en direction de villes de l’ouest de l’Ukraine avait pénétré l’espace aérien polonais pendant 39 secondes.
Le ministre polonais de la Défense a assuré que la Pologne avait activé tous ses systèmes anti-aériens et que le missile aurait été abattu s’il y avait eu la moindre indication qu’il se dirigeait vers une cible sur le territoire polonais.
Mardi, le vice-ministre polonais des Affaires étrangères Andrzej Szejna a déclaré à la radio locale RMF24 que « divers concepts sont analysés au sein de l’OTAN » depuis cet incident, “ y compris abattre ces missiles alors qu’ils sont très proches des frontières de l’OTAN »dont la Pologne est membre.
“Mais cela ne pourrait se faire qu’avec l’accord de la partie ukrainienne et en tenant compte des conséquences internationales”. a ajouté M. Szejna.
L’Ukraine, en guerre, se qualifie pour l’Euro
L’Ukraine, en guerre depuis deux ans contre la Russie, s’est qualifiée pour l’Euro-2024, en battant l’Islande en barrage 2 buts à 1, mardi à Wroclaw en Pologne où le match avait été délocalisé. Comme face à la Bosnie au tour précédent, les Ukrainiens semblaient dans un premier temps complètement paralysés par une éventuelle qualification dont les enjeux dépassaient largement l’aspect sportif.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a adressé aux joueurs un message de félicitations à fort contenu politique. ” Merci les gars ! Merci à la sélection ! Pour les grandes émotions offertes à tout le pays. Pour cette victoire importante et pour cette qualification à l’Euro. Pour avoir démontré une fois de plus que chaque fois que les Ukrainiens font face à des difficultés mais n’abandonnent pas et continuent la lutte, les Ukrainiens gagnent. »il a écrit sur son compte X.
« À une époque où l’ennemi tente de nous détruire, nous prouvons chaque jour que les Ukrainiens existent et resteront. L’Ukraine est et restera ! Gloire à l’Ukraine “il ajouta.
Agriculture : les 27 divisés sur les restrictions à imposer à l’Ukraine
Les Vingt-Sept examinent mercredi le projet de plafonnement de certaines importations agricoles en provenance d’Ukraine, jugé insuffisant par certains États, dont la France, qui souhaitent étendre ces restrictions au blé – une demande des organisations agricoles.
Le dossier sera discuté lors d’une réunion des ambassadeurs des États membres. “Il n’y a pas d’accord » sur l’inclusion du blé, a reconnu mardi le ministre belge de l’Agriculture David Clarinval, en marge d’une réunion avec ses homologues européens. « Nous sommes assez de pays pour avoir une minorité de blocage, pour demander une évolution » du texte, a prévenu le ministre français Marc Fesneau.
C’est un motif de colère agricole : l’UE a accordé à Kiev une exonération de droits de douane depuis 2022 pour soutenir le pays face à l’invasion russe. Les agriculteurs européens accusent l’afflux de produits ukrainiens de baisse des prix locaux et de concurrence » injuste », à défaut de répondre aux mêmes normes.
La France va à nouveau produire de la poudre pour obus d’artillerie
A Bergerac, les terrassements de l’usine sont terminés et les bâtiments seront construits en fin d’année. À partir de 2025, 1 200 tonnes de poudre propulsive, composant essentiel de l’artillerie, y seront produites chaque année pour répondre aux besoins criants imposés par le soutien à l’Ukraine et le réarmement de l’Europe.
Sans poudre, pas d’obus : pour remédier à un goulet d’étranglement qui ralentit la production européenne, le groupe français Eurenco rouvre une usine de poudre propulsive pour obus en France pour faire face à la pénurie liée au conflit en Ukraine et satisfaire la demande. volonté de reconstituer un secteur souverain dans ce domaine.
“Il a fallu moins de deux ans pour monter cette usine, on parle généralement de 4 à 5 ans pour augmenter la capacité”, explique le PDG du groupe public, Thierry Francou, lors de la visite du ministre des Armées Sébastien Lecornu.
Héritier de la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE), Eurenco a investi 50 millions d’euros dans ce nouvel outil de production et a bénéficié d’un soutien de 10 millions d’euros de la Direction générale de l’armement (DGA).
