Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre le risque croissant de guerre nucléaire lors d’une réunion du Conseil de sécurité. “Il suffit d’une mauvaise décision, d’une erreur de jugement, d’une action précipitée pour qu’un lancement accidentel se produise”, a-t-il souligné.
« L’humanité ne peut pas survivre aux séquelles de Oppenheimer“, un film sept Oscars qui “a fait vivre la dure réalité de l’apocalypse nucléaire”, a prévenu lundi 18 mars le secrétaire général de l’ONU, s’alarmant une nouvelle fois d’un risque de “guerre nucléaire”.
“Nous nous réunissons aujourd’hui à un moment où les tensions géopolitiques et la méfiance ont porté le risque de guerre nucléaire à son plus haut niveau depuis des décennies”, a réitéré Antonio Guterres lors d’une réunion du Conseil de sécurité. sécurité sur la non-prolifération nucléaire organisée par le Japon. « L’horloge de la fin du monde tourne et son tic-tac obsédant résonne à toutes les oreilles. »
Oppenheimer « a donné vie à la dure réalité de l’apocalypse nucléaire »
A Hollywood, le film de Christopher Nolan Oppenheimer« a donné vie à la dure réalité de l’apocalypse nucléaire pour des millions de personnes dans le monde », a noté le Secrétaire général.
Mais « l’humanité ne peut pas survivre aux séquelles de Oppenheimer. Toutes ces voix, tous ces avertissements, tous ces survivants implorent le monde de s’éloigner du précipice vers lequel il s’engouffre.
Oppenheimer retrace les moments clés de la vie de Robert Oppenheimer, le physicien qui a fait entrer la planète dans l’ère nucléaire, précipitant la fin de la Seconde Guerre mondiale lorsque les États-Unis ont largué des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.
Une nouvelle course aux armements nucléaires
Antonio Guterres s’est dit préoccupé par une nouvelle course aux armements nucléaires. « Les instruments de guerre font l’objet d’investissements bien plus importants que les instruments de paix. Les pays consacrent des ressources considérables à de nouvelles technologies nucléaires mortelles et étendent la menace à de nouveaux domaines », a-t-il déploré.
“Et certaines déclarations ont évoqué la perspective d’un enfer nucléaire, des menaces que nous devons collectivement dénoncer haut et fort”, a-t-il ajouté, sans nommer aucun pays.
« Aujourd’hui, ces armes gagnent en puissance, en portée et en furtivité. Il suffit d’une mauvaise décision, d’une erreur de jugement, d’une action précipitée pour qu’un lancement accidentel se produise. »
Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU n’a jamais été aussi divisé, il a appelé à « reconnaître que ce n’est qu’en travaillant ensemble que nous pourrons éradiquer le risque d’holocauste nucléaire ».
