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Au Luxembourg, le dépistage du cancer du sein progresse

Le dépistage par mammographie contribue grandement à la détection précoce du cancer du sein. C’est ce qui ressort d’un communiqué du ministère de la Santé. La Direction de la Santé Publique et le Groupe d’Epidémiologie et de Prévention du Cancer (Epican) de l’Institut Luxembourgeois de la Santé (LIH) ont présenté pour la première fois une évaluation complète du programme national de dépistage du cancer du sein « Mammography Program » (PM).

Le rapport combine les données du National Cancer Registry (NCR) et du PM et fournit ainsi des informations précieuses sur l’efficacité du programme.

Il est notamment confirmé que le dépistage contribue de manière significative à la détection précoce du cancer du sein. Les tumeurs détectées dans le cadre du programme sont le plus souvent localisées et à un stade moins avancé. Une détection précoce facilite le traitement et améliore considérablement le pronostic à long terme.

Moins de faux positifs

Une attention particulière est portée à la double lecture des mammographies : chaque image est évaluée par deux radiologues indépendants. Ainsi, un cancer du sein sur cinq est détecté, même s’il serait autrement passé inaperçu. Cela réduit non seulement le nombre de faux positifs, mais également le nombre de tests supplémentaires tels que des biopsies ou des IRM, ce qui entraîne à la fois un soulagement émotionnel pour les patients et une réduction des coûts.

Mais malgré les effets positifs du programme, le taux de participation au dépistage laisse encore à désirer. Entre 2011 et 2018, le taux de participation au programme de dépistage était certes supérieur à la moyenne des pays voisins, mais inférieur aux valeurs préconisées par l’UE. Comme l’indique le communiqué, une tendance à la baisse des taux de participation a été constatée. Les causes de ce phénomène doivent encore être étudiées.

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Depuis le 1er juillet 2024, la limite d’âge pour participer au programme a également été élargie. Les femmes âgées de 45 à 74 ans, assurées à la CNS, peuvent participer au programme. L’objectif de cette expansion est d’atteindre davantage de femmes et d’optimiser davantage les possibilités de détection précoce. “Il s’agit d’une étape importante dans nos efforts visant à promouvoir la santé et le bien-être des femmes au Luxembourg”, a déclaré la ministre de la Santé Martine Deprez (CSV).

Cet article a été initialement publié sur le site Internet de Mot luxembourgeois.
Adaptation : Axel Ponsard

Santé

 
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