Jusqu’à présent cette année, jusqu’à 831 cas de coqueluche ont été confirmés au Nouveau-Brunswick, a déclaré mardi le médecin-hygiéniste en chef par intérim Yves Léger.
Il s’agit d’une augmentation de 489 % depuis que la santé publique a déclaré cette éclosion en août. Il s’agit également du nombre de cas le plus élevé dans la province depuis l’épidémie de 2012, qui avait touché 1 421 personnes.
Il y a des signes que nous pourrions commencer à voir des améliorations
dit le Dr Léger, ajoutant que le nombre de cas semble se stabiliser.
Yves Léger, médecin-hygiéniste en chef par intérim du Nouveau-Brunswick. (Photo d’archives)
Photo : - / Pascal Raiche-Nogue
Cependant, nous pourrions assister à une légère augmentation des cas après les vacances.
Mardi, près de 65 % des cas de coqueluche ont été enregistrés dans la région de Monctonindique le Dr Léger. Environ 14% des autres sont signalés dans la région de Bathurst et 10% dans celui deEdmundston. Les autres régions en ont détecté moins de 10 % chacune.
Enfants particulièrement vulnérables
La coqueluche est très contagieuse. Elle se transmet principalement par des gouttelettes provenant du nez et de la bouche des personnes atteintes. Cela commence par des symptômes similaires à ceux d’un rhume, mais la toux peut s’aggraver au point que la personne malade produit un son aigu et rauque en essayant de reprendre son souffle.
Ce qui nous préoccupe le plus en cas d’activité et d’éclosion de coqueluche est le risque pour les nouveau-nés et les jeunes enfants, en particulier ceux qui sont trop jeunes pour recevoir leur première dose de vaccin contre la coqueluche. coqueluche
says Dr. Léger.
Chez les jeunes enfants, la coqueluche est généralement grave et peut parfois être mortelle.
Quatre personnes hospitalisées
Cette année, la coqueluche a entraîné l’hospitalisation de quatre personnes, mais aucune n’a nécessité de soins intensifs et aucune n’est décédée. Nous avons eu beaucoup de chance
believes Yves Léger.
Près de 60 % des personnes concernées sont des enfants et d’autres jeunes, dit-il.
Les 10 à 14 ans sont les plus touchés (près de 33%), suivis par ceux de 15 à 19 ans (14%) puis ceux de 5 à 9 ans (13%), selon le ministère de la Santé, qui n’a pas présenté de données concernant les enfants de moins de 5 ans.
Taux de vaccination insuffisant
Un taux insuffisant de vaccination contre la coqueluche chez les jeunes favorise sa propagation, ajoute Yves Léger.
Le pourcentage d’enfants à jour dans leurs vaccinations contre la coqueluche est d’un peu moins de 80 %, aussi bien à l’entrée à l’école que pour la dose de rappel en septième année.
dit-il. Et cela, sur la base des données dont nous disposons, ne semble pas avoir changé de manière significative ces dernières années ou depuis la période pré-pandémique.
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Un flacon de vaccin contre la coqueluche et d’autres maladies.
Photo : Reuters/Lucy Nicholson
Le taux de vaccination ciblé au Canada est de 95 % pour rendre la contagion improbable.
38 cas par an récemment
Le ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick a enregistré en moyenne 38 cas de coqueluche par année de 2019 à 2023.
La santé publique s’attendait à une augmentation du nombre de cas car la coqueluche est cyclique. Il refait surface tous les cinq à sept ans.
Selon un rapport de Bobbi-Jean MacKinnonde -
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