LE gliflozines (ou inhibiteurs du SGLT2) sont des médicaments antidiabétiques arrivés sur le marché il y a quelques années. Dans cette catégorie on retrouve la dapagliflozine (Forxiga*, AstraZeneca), la canagliflozine (Invokana*, Janssen) et l’empagliflozine (Jardiance*, Boehringer Ingelheim/Lilly). Contrairement aux autres traitements du diabète, ces médicaments – qui augmentent l’élimination du glucose sanguin par les urines – sont pris oralement.
Une nouvelle classe de médicaments prometteuse
Le Fédération Française des Diabétiques (FFD) explique que ces «des molécules sont prescrites dans les cas où les antidiabétiques oraux de référence (metformine, sulfamides par exemple) pour la prise en charge du diabète de type 2 associés à des mesures hygiéniques et diététiques ne suffisent plus ou sont mal tolérés pour garantir l’équilibre glycémique mais aussi plus spécifiquement pour prévenir un certain nombre de complications liées au diabète (notamment rénales pour la canaglifozine ou cardiovasculaires)».
Efficaces pour réguler la glycémie, les gliflozines sont également capables de traiter insuffisance cardiaque et sont agréés pour ce type de prescription depuis quatre ans en Europe. Mais en attendant, ceci approche thérapeutique reposait uniquement sur des études cliniques. Cette nouvelle publication scientifique s’appuie sur des données collectées directement auprès de patients, autrement dit de personnes aux profils plus variés que dans les études cliniques. Le but : confirmer (ou non) le résultats les précédents.
Insuffisance cardiaque : une étude encourageante
Les chercheurs du Institut national du sérum de Copenhague, Institut Karolinska de Stockholm et l’Université de Copenhague ont suivi pendant trois ans plus de 20 000 patients de plus de 45 ans, souffrant deinsuffisance cardiaque. Les résultats de leurs travaux publiés dans le Journal médical britannique confirment que les inhibiteurs du SGLT2 réduisent significativement le risque de mortalité chez les patients insuffisants cardiaques avec une fraction d’éjection réduite. “L’utilisation d’inhibiteurs du SGLT-2 a été associée à un risque de mortalité toutes causes confondues 25 % de moinsce qui confirme leur efficacité dans la pratique clinique actuelle», concluent-ils.
Santé
Related News :