Peu fréquent, il se présente sous deux formes. Dans les cas les plus graves, elle peut provoquer une « réaction anaphylactique systémique associée brutale » ou se manifester sous la forme de « signes locorégionaux (70 % des cas) ou de manifestations locales isolées se présentant sous le masque d’une vulvovaginite chronique ou de brûlures ». syndrome du sperme», décrit la Revue française d’allergologie. En clair, des rougeurs, des gonflements, des irritations ou encore des démangeaisons peuvent apparaître autour des parties génitales mais aussi autour de la bouche et des mains. « Les symptômes surviennent généralement entre 10 et 30 minutes après le contact avec le sperme », précise la Société internationale de médecine sexuelle.
Qui est concerné ?
La plupart des personnes concernées sont des femmes. Certaines personnes la développent dès leur premier rapport sexuel, mais d’autres peuvent voir cette réaction apparaître brutalement. Il arrive également que certains hommes développent une allergie à leur propre sperme. Il s’agit alors d’un syndrome de maladie post-orgasmique.
Souvent cette allergie est confondue avec une vaginite, c’est-à-dire une inflammation du vagin, une mycose, ou encore une infection sexuellement transmissible.
Peut-on le traiter ?
Le traitement repose dans un premier temps sur l’évitement de l’allergène, notamment à l’aide d’un préservatif. « Mais la prépondérance de la survenue chez des femmes jeunes, exprimant un désir de grossesse, nous a conduit à juste titre à envisager le recours à l’immunothérapie spécifique des allergènes ou à la désensibilisation des maladies allergiques », indique la Revue française d’allergologie.
Si vous soupçonnez une allergie au sperme, n’hésitez pas à consulter votre médecin ou un allergologue.
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