Elle représente aujourd’hui un enjeu majeur de santé publique en raison notamment du vieillissement de la population et de l’augmentation importante des maladies chroniques, pathologies nécessitant un traitement au long cours.
La santé à domicile a désormais la cote auprès de plus de 80 % des patients français souffrant de maladies chroniques, comme l’apnée du sommeil ou encore le diabète, des maladies non liées à l’âge, qui peuvent toucher aussi bien les nourrissons que les enfants. personnes âgées.
Au-delà du désir légitime des patients qui souhaitent être suivis à domicile et à proximité de leurs proches, il existe également une volonté forte des pouvoirs publics de favoriser le déplacement à domicile afin de libérer des lits d’hôpitaux, permettant ainsi de libérer d’importantes économies budgétaires.
En effet, il a été démontré que soigner un patient à domicile coûte beaucoup moins cher aux pouvoirs publics que le soigner dans un établissement de santé.
La place centrale du PSAD dans le développement de la santé à domicile
Les prestataires de soins à domicile (PSAD) jouent un rôle central dans l’accompagnement de cette politique nationale dans la mesure où ils délivrent, uniquement sur prescription médicale, un dispositif (lit médical, fauteuil roulant, appareil respiratoire, perfusion ou dispositifs de perfusion). lutte contre le diabète…) directement au domicile du patient.
Ils interviennent ainsi particulièrement dans 4 domaines essentiels : diabète, soins à domicile, nutrition et perfusion, ainsi que pathologies respiratoires.
Le Prestataire de Santé à Domicile : bien plus qu’un simple livreur de matériel
Mais le PSAD est loin d’être un simple livreur de matériel médical.
La base de son métier est avant tout d’accompagner et de former le patient au bon usage du matériel médical, rôle d’autant plus important avec des appareils de plus en plus connectés et digitalisés.
Leur présence lors de l’installation de l’équipement contribue à apaiser les inquiétudes du patient et de ses proches, et à les rassurer sur l’usage qu’ils en feront pour leur traitement.
Très souvent quelques jours après l’installation, le PSAD revient au domicile du patient pour s’assurer que celui-ci est satisfait, qu’il ne ressent aucune gêne et qu’il l’utilise correctement et conformément aux prescriptions médicales.
Le prestataire reste ainsi constamment à l’écoute du patient et de sa famille, tout au long de la pathologie, afin de suivre le bon déroulement du traitement et, éventuellement, changer ou réparer l’appareil.
Des permanences sont également assurées 24h/24 et 7j/7 pour écouter les patients et, si nécessaire, remplacer ces dispositifs médicaux en cas de panne.
L’Assurance Santé à Domicile : un acteur lié aux médecins et aux structures HAD
Cet accompagnement est toujours assuré en lien avec le prescripteur car le dispositif médical du patient est très souvent connecté et peut donc être consulté par le médecin.
Il peut ainsi s’assurer, en temps réel, que le patient suit son traitement, ce qui lui permet également de gagner du temps médical lorsqu’il le reçoit en rendez-vous.
Si le PSAD doit se distinguer d’une structure HAD (Hospitalisation à Domicile) dans la mesure où cette dernière est spécialisée dans les soins, et le prestataire davantage dans la connaissance du dispositif médical, ces deux structures travaillent également en totale complémentarité au service du patient à maison.
Avec ses 2 500 entreprises et associations, réparties sur l’ensemble du territoire national et ses 35 000 salariés (dont de nombreux professionnels de santé) pouvant intervenir le week-end ou la nuit dans les zones sensibles, rurales, de montagne, etc., l’offre de santé à domicile a donc une un rôle majeur dans l’accompagnement des patients à domicile… d’autant qu’ils pourraient constituer une véritable réponse au problème des déserts médicaux.
Related News :