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Les jeux de réalité mixte peuvent aider les enfants à être plus actifs

L’ESSENTIEL

  • « L’écosystème Virtual Fitness Buddy » est une « intervention d’activité physique de précision pour les enfants qui intègre la technologie de réalité mixte pour connecter les personnes et les appareils ».
  • Après l’approche de réalité mixte, les enfants ont fait davantage de sport.
  • Le soutien social, c’est-à-dire l’encouragement des parents, est essentiel pour maintenir les progrès en matière d’activité physique.

Tous les enfants et adolescents âgés de 5 à 17 ans devraient pratiquer une activité modérée à vigoureuse pendant une heure par jour. C’est ce que recommande l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cependant, la plupart des jeunes ne suivent pas les recommandations. Et comme les parents le savent, il n’est pas facile de les inciter à faire de l’exercice simplement en leur disant de le faire. « Tout le monde a besoin d’un certain niveau de soutien et de liens sociaux pour réaliser ce changement. Il s’avère que nous pouvons utiliser la technologie pour aider les parents et les enfants à rester connectés et les aider à atteindre cet objectif familial commun : garantir que les enfants restent actifs et en bonne santé », a déclaré Sun Joo (Grace) Ahn, professeur à l’Université de Géorgie (États-Unis).

Activité physique : fixer ses propres objectifs avec l’aide d’un chien virtuel et de ses parents

En effet, dans une nouvelle étude, le chercheur et son équipe ont testé l’écosystème « Virtual Fitness Buddy ». C’est un “Intervention d’activité physique de précision pour les enfants qui intègre la technologie de réalité mixte pour connecter les personnes et les appareils.” Pour déterminer ses effets, les auteurs ont recruté 303 enfants et leurs parents inscrits à des programmes parascolaires au YMCA de la région métropolitaine d’Atlanta.

Pendant six mois, la moitié d’entre eux ont utilisé un programme informatique pour fixer des objectifs d’exercice à l’aide d’un ordinateur, sans aide virtuelle ni parents, tandis que les autres ont eu droit à une approche de réalité mixte. Plus précisément, le programme de fitness numérique utilisait un chien virtuel pour aider les enfants à comprendre comment fixer leurs propres objectifs en matière d’activité physique et les encourager à les atteindre. S’ils atteignaient leur objectif, ils pourraient jouer avec le chien. Durant l’intervention, des montres connectées suivaient l’activité physique de chaque enfant. Les informations sur leurs progrès recueillies par les soignants ont été partagées avec leurs parents afin que les enfants puissent recevoir un soutien.

Une augmentation de l’activité physique chez les enfants grâce à l’approche de réalité mixte

Jeunes bénévoles « disposaient de données d’activité physique de plus de 8 heures pendant au moins un jour de chacun des trois intervalles de temps de l’intervention »peut-on lire dans les résultats publiés dans la revue npj Médecine Numérique. Les enfants participant à l’approche de réalité mixte ont constaté une augmentation significative de leur activité physique. Plus précisément, “La conversion du temps sédentaire se faisait principalement en activité physique d’intensité légère et était plus importante chez les enfants ayant une activité physique faible, modérée à vigoureuse que chez les enfants ayant une activité physique modérée à vigoureuse de plus de 45 minutes”. Au fur et à mesure qu’ils atteignaient leurs objectifs, le chien est devenu en meilleure santé, permettant aux jeunes de jouer avec lui plus longtemps et de lui apprendre des tours plus complexes.

Selon les chercheurs, pour que les changements de comportement perdurent, les enfants ont besoin de quelqu’un pour les encourager. « Les soignants ont également joué un rôle important. Après avoir reçu des messages sur les progrès de leur enfant en temps réel, les parents pouvaient alors envoyer leurs propres mots d’encouragement. Ce système fournissait à la fois un soutien social supplémentaire et un « enfant ». (…). L’humain est en quelque sorte les points d’ancrage du système, sans l’humain dans la boucle des dispositifs, ces derniers perdent leur sens. » conclut Sun Joo (Grace) Ahn.

 
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