L’ARS Grand Est communique sur les traitements préventifs et les gestes barrières

Chaque année, les cas de bronchiolite augmentent durant la saison automnale en France. Les pouvoirs publics sensibilisent les parents aux traitements préventifs à travers la vaccination et les gestes barrières pour limiter la propagation du virus.

Chaque hiver, près de 30 % des bébés sont touchés par la bronchiolite. La plupart du temps bénigne, cette infection respiratoire très contagieuse peut prendre des formes plus graves qui nécessitent une hospitalisation voire une réanimation, en raison d’une détresse respiratoire chez l’enfant.

En ce début d’hiver, les autorités sanitaires communiquent donc sur une nouvelle stratégie nationale de prévention mise en place pour cette saison 2024/2025 en mettant en avant deux traitements préventifs par vaccination, tous deux validés par la Haute Autorité de Santé (HAS).

Un ciblage »les nourrissons de moins d’un an, y compris les nouveau-nés» grâce à une seule injection pour les protéger lors de leur première saison à risque de bronchiolite. Le second avec un traitement pour les femmes enceintes, un nouveau vaccin (Abrysvo) administré à la future maman durant le 8ème mois de grossesse, ce vaccin transmet au bébé”anticorps maternels, offrant ainsi une protection contre la bronchiolite pendant les six premiers mois de la vie», souligne l’ARS Grand Est.

Maintenir les gestes barrières pour limiter la propagation du virus

En complément des traitements préventifs, il est indispensable d’adopter les gestes barrières pour ralentir efficacement la circulation du virus. Le virus de la bronchiolite se transmet par la salive, la toux, les éternuements et peut survivre sur les mains et les objets partagés.

L’ARS Grand Est rappelle quelques gestes simples à respecter pour éviter la contamination, comme se laver les mains avant de s’occuper de son bébé, nettoyer régulièrement le nez de son bébé, aérer ou encore limiter les contacts avec les personnes malades…

En 2022-2023, lors d’une saison épidémique »particulièrement intense« Plus de 70 000 enfants de moins de 2 ans ont dû être soignés aux urgences (dont 26 000 hospitalisations).