La somme faramineuse réclamée à Netflix par celle qui a inspiré la série phénomène « Mon petit renne »

Sortie le 11 avril, la série « Mon petit renne » cartonne ces dernières semaines sur Netflix. Il suit les mésaventures de Donny, un comédien fauché, dont la relation malsaine avec une harceleuse nommée Martha a de lourdes conséquences sur sa vie. Richard Gadd, l’acteur qui incarne Donny, s’est inspiré de sa propre histoire pour créer cette série aussi captivante que dérangeante, pleine d’humour noir.

Depuis la sortie de sa série, Richard Gadd est resté discret sur l’identité de la véritable femme qui a inspiré le personnage de Martha. Mais le nom de Fiona Harvey a rapidement circulé sur les réseaux sociaux. Invitée dans une émission au Royaume-Uni, la Britannique a confié qu’elle avait effectivement rencontré Richard Gadd il y a plusieurs années, alors qu’il était barman dans un pub londonien. Elle lui dit alors qu’il ressemblait au « petit renne » qu’elle avait quand elle était enfant. La femme de 48 ans s’est donc reconnue dans le personnage de Martha. Mais aujourd’hui, elle dénonce le « mensonge » de Netflix et de Richard Gadd…

Fiona Harvey s’est exprimée dans de nombreux médias britanniques sur cette affaire. Elle affirme n’avoir jamais harcelé l’acteur, ni moralement, ni sexuellement, et jure ne lui avoir jamais envoyé des milliers de mails et des centaines de lettres. Par ailleurs, elle affirme ne l’avoir rencontré que « deux ou trois fois ». Contrairement à ce que dit la série, elle n’aurait jamais été en prison pour ces actes de harcèlement montrés à l’écran.

Cette semaine, Fiona Harvey a intenté une action en diffamation devant le tribunal fédéral du district central de Californie contre Netflix. Son document dénonce « le plus gros mensonge de l’histoire de la télévision. » Selon elle, Netflix et Richard Gadd ont menti « par cupidité et soif de gloire ». »

Dans plusieurs interviews, Richard Gadd s’est défendu en expliquant avoir modifié plusieurs détails de l’histoire afin de protéger la véritable « Martha ». Il indique également avoir dramatisé certains éléments du scénario pour créer plus de suspense. Des choix qui pourraient nuire à Netflix, à qui Fiona Harvey réclame 170 millions de dollars de dommages et intérêts ! La plateforme de streaming a répondu dans un communiqué qu’elle « entend défendre vigoureusement cette affaire et le droit de Richard Gadd de raconter son histoire ». »

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