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Bronchiolite, l’Ile de placée en état pré-épidémique

Juliette vient consulter un pédiatre pour son fils Pio, âgé de 18 mois. Elle soupçonne une bronchiolite : «Il tousse, j’espère que ce n’est pas ça. Il a en effet eu deux bronchiolites d’affilée lorsqu’il a commencé la garderie alors qu’il était tout petit. J’ai dû le retirer. Cette maladie, rarement grave, impressionne toujours les parents : «un tout petit bébé, on écoutera toujours sa respiration, on verra s’il respire. Là, ça fait un petit sifflement, il a du mal à respirer, donc forcément ça fait un peu peur. Alexandre a pris les devants en ayant son fils Nicolas, issu Beyfortus. Son bébé de sept mois est visiblement en pleine forme : «C’est le pédiatre qui nous a conseillé en disant que c’était une maladie souvent présente en hiver. Je pense que cela réduit la gravité de la maladie. Et voilà, nous l’avons, nous l’avons pris dès le début de l’hiver« .

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Ce n’est pas un vaccin. Le Beyfortus est en tout cas très récent ; il est disponible depuis un an. Béatrice Di Mascio est pédiatre dans le 11e arrondissement : «Ce sont des anticorps que nous envoyons à l’enfant, des anticorps ovariens car ils visent le virus respiratoire, qui est l’une des causes les plus importantes de bronchiolite. Cela doit être fait pour les enfants de la naissance jusqu’à l’âge d’un an. Il le protège immédiatement contre les formes les plus graves de la maladie.« . Le spécialiste voit 10 à 12 enfants atteints de bronchiolite par jour. situation pré-épidémique ce qui ne l’alarme pas : «Il y a de nombreuses consultations aux urgences des hôpitaux mais peu d’hospitalisations. L’année dernière, grâce au premier Beyfortus, nous avons pu éviter 5 804 hospitalisations« . Même constat chez ce pharmacien du 11e arrondissement : «Nous allons entrer dans la période épidémique, mais pas spécialement cette semaine. L’année dernière, nous avons eu des difficultés d’approvisionnement et cette année, nous avons reçu du Beyfortus en quantité suffisante.e. Nous avons pu gérer la demande. »

Avec l’injection d’une dose de Beyfortus, le bébé est protégé pendant cinq mois contre 70 à 80 % des bronchiolites. © Radio-
Delphine Gotchaux

En cas de doute, voici quelques conseils du pédiatre Béatrice Di Mascio : “Il faut avant tout favoriser le déblocage des rhinopharyngites chez les enfants. Il faut donc beaucoup se moucher avec du sérum physiologique, lui sucer le nez régulièrement, notamment avant de manger, avant de dormir, le faire dormir surélevé en surélevant la tête du lit. Il ne devrait pas faire trop chaud dans l’appartement. Les repas doivent également être fractionnés. C’est extrêmement important. Déjà parce que lors des crises, il vomit. C’est donc un peu anxiogène pour les parents. Et la deuxième chose c’est qu’il faut faire attention à son hydratation. Il vaut donc mieux lui donner de petites quantités mais souvent et veiller à ce qu’il soit bien hydraté. Le premier signe de déshydratation est lorsque l’enfant n’urine plus et que les couches sont sèches. C’est une Source d’inquiétude« .

Santé

 
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