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la musique accélère la guérison des patients après une opération, selon une étude

Alors que se tient le congrès annuel d’American Surgery à San Francisco en octobre 2024, des chercheurs de l’université de Californie viennent de publier une synthèse de 35 publications sur le sujet, et soulignent les vertus thérapeutiques de la musique.

Publié le 21/10/2024 08:40

Mis à jour le 21/10/2024 08:40

Temps de lecture : 2min

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Patient écoutant de la musique. (MASKOT/MASKOT/GETTY IMAGES)

Que cette écoute se fasse au casque ou via une enceinte, la musique permet aux patients de se sentir mieux plus rapidement au lendemain d’une opération. Les patients rapportent 7 à 19 % de douleurs en moins, une consommation de morphine réduite de moitié et une anxiété réduite de 3 % en moyenne, avec une fréquence cardiaque de 4,5 battements de moins par minute en moyenne, selon les recherches. chercheurs de l’Université de Californie, publié vendredi 18 octobre dans la revue American College of Surgeons. Si la méditation ou le yoga peuvent provoquer les mêmes effets, les chercheurs insistent sur le fait que la musique est plus facile à proposer aux patients convalescents.

L’étude s’est ainsi penchée sur les différents styles de musique, afin de déterminer les plus susceptibles de favoriser la guérison des patients convalescents. La musique la plus efficace serait simplement “celui que le patient préfère, et qui lui est familier», indiquent les médecins.

Des titres parmi les plus appréciés du grand public, comme Reine de la danse du groupe ABBA ou Bonnes vibrations des Beach Boys, ont ainsi montré leur efficacité pour augmenter le taux d’endorphine, l’hormone du bien-être selon les travaux d’un neuroscientifique néerlandais. Bien évidemment, d’autres préféreront la musique classique ou pourquoi pas la musique folk. En matière thérapeutique aussi, le choix musical reste personnel, et surtout très culturel. C’est l’opinion d’une étude réalisée il y a quelques années par des anthropologues américains. Ils ont fait écouter une grande variété de musiques à des personnes vivant aux États-Unis, en Bolivie et dans un village amazonien totalement coupé de la culture occidentale. Le résultat est édifiant : il n’existe pas de véritable consensus dans l’espèce humaine sur ce qui est mélodieux ou dissonant. Les médecins n’ont pas fini d’étoffer leur playlist.

 
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