Six patients de l’État de Rio de Janeiro ont reçu un diagnostic de VIH après avoir reçu une greffe d’organe. Le laboratoire qui avait commis des erreurs lors des tests préliminaires du VIH a été fermé par les autorités. Une enquête est en cours.
L’alerte a été donnée le 10 septembre par un patient qui commençait à présenter des symptômes d’infection par le VIH. Le test VIH qu’il a effectué s’est révélé positif, tout comme ceux de cinq autres patients. Leur point commun : ils ont tous reçu une greffe d’organe provenant de donneurs dont les précédents tests VIH avaient été déclarés négatifs alors qu’ils ne l’étaient pas, selon les informations rapportées par Le Parisien.
Un audit a été ordonné
Comment une telle erreur a-t-elle pu être commise ? C’est ce que cherchera à comprendre une enquête en cours. Dans l’attente de ses conclusions, les autorités ont décidé de suspendre les activités du laboratoire privé PCS Lab Saleme, sous contrat avec le système de santé de Rio de Janeiro. De nouveaux dépistages seront effectués sur tous les organes déjà testés dans l’établissement pour éviter de nouvelles contaminations. Les autorités parlent d’une situation »tombe» : «Jusqu’à présent, nous avons reçu la confirmation que deux donneurs ont été testés positifs au VIH et que six receveurs ont également été testés positifs.», a déclaré la ministre de la Santé, Nisia Trindade, dans un communiqué. Le ministère a également ordonné un «Audit urgent (…) du système de transplantation à Rio de Janeiro« .
Le virus VIH a infecté près d’un demi-million de Brésiliens entre 2007 et 2023, selon le dernier bulletin du ministère de la Santé du pays.
publié le 13 octobre à 11h23, Sabrina Guintini, 6Médias
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