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Des hamburgers et des steaks pour combler le fossé entre les générations

Très content de mes deux premières semaines d’Olivier Niquet en jaquette. On me dit que le taux d’ouverture suite aux notifications de nouveaux épisodes est très élevé. Cela doit signifier que le podcast a une petite impression de retour. Je ne sais pas encore si c’est un bon taux pour 100 personnes ou pour 100 000 personnes, mais bon, c’est mieux que rien. Alors activez les notifications Ohdio, c’est vraiment pratique (et d’ailleurs, parfois c’est en ligne plusieurs minutes avant la notification). De plus, je sais que les épisodes ne sont pas triés dans le bon ordre, cela devrait être changé prochainement.

Si vous n’êtes pas intéressé, vous pouvez attendre que j’ouvre mes Onlyfans « Olivier Niquet sans jaquette”.

Un observatoire de la bêtise

Aucun représentant ne viendra à votre domicile.

Bouche ouverte, tête penchée

Je n’ai pas beaucoup parlé dans mes 50 forums de l’histoire des déboires de Stéphane Venne, auteur de la chanson “Le début d’un temps nouveau” qui a écrit des choses assez rétrogrades à propos d’une photo de Léa Clermont-Dion sur X.

C’est le genre d’histoire qui m’épuise. Ma seule contribution a donc été de diffuser quelques réactions d’un certain Philippe Lorange sur QUB Radio qui reprochait à Mme Clermont-Dion de ne pas avoir contrôlé sa colère et de ne pas avoir contrôlé la meute qui s’est jetée sur M. Come. On comprend que la meute en question publiait principalement des photos la bouche ouverte et la tête penchée, dans une forme de dérision. Comme l’a souligné Philippe de Grosbois, M. Venne lui-même semblait adopter la sale pause pour TVA.

Nathalie Collard s’est demandé, dans La Presse, comment on peut en arriver là.

« Qu’un homme marquant comme cet auteur de grands succès québécois, reconnu et célébré, se sente suffisamment décomplexé pour tenir de tels propos dans l’espace public montre à quel point les femmes ont raison de dénoncer les violences en ligne à leur égard. »

Ce n’est pas le premier commentaire douteux de cet homme sur « ) qui a besoin de commenter la société en mutation parce qu’il ne comprend pas les nouvelles générations et qu’il se sent exclu. C’est légitime. Les seniors sont exclus du débat public comme s’ils ne servaient plus à rien. Nous avons beaucoup à apprendre d’eux. C’est juste que parfois ce qu’ils veulent nous apprendre, c’est que nous sommes sur la mauvaise voie et que c’était mieux avant. Je dis « nous », mais à 45 ans, je ne suis pas particulièrement à la mode.

C’est juste qu’avant, ceux qui souffraient de cette situation ou qui avaient de l’amertume restaient confinés dans leurs rocking-chairs. Désormais, cette amertume peut se propager sur les réseaux sociaux.

Il y aurait sûrement quelque chose à faire pour faciliter les échanges entre générations. N’incluez peut-être pas de mèmes qui se moquent des personnes âgées dans une newsletter, par exemple.

Je suppose que c’est là que je devrais avoir une idée, mais je n’en ai pas vraiment. En fait, peut-être devrions-nous simplement arrêter de nous crier dessus, à tout le monde ? J’ai évoqué l’effet pack un peu plus haut et en effet, une étude scientifique dont j’ai obtenu copie du lien via Eric Chandonnet nous apprend que 3% des comptes actifs sur les réseaux sociaux sont toxiques, mais qu’ils produisent 33% de tous les contenus. . Des usines extrêmement productives (pauvres).

« Chaque jour, les utilisateurs parcourent avec désinvolture l’équivalent d’environ 300 pieds de flux de médias sociaux, soit environ la hauteur de la Statue de la Liberté. En parcourant distraitement ce contenu, ils se forgent des opinions sur l’état du monde et déduisent les croyances des membres de leur propre réseau social et de leur propre communauté. Cependant, ces déductions s’appuient souvent sur les voix les plus extrêmes. Être surexposé aux opinions les plus radicales des personnes les plus extrémistes peut avoir de réelles conséquences. »

J’ai dit « ARRÊTEZ DE CRIER SUR TOUT LE MONDE », mais finalement, c’est juste pour arrêter de prendre en compte les cris de chacun, car justement, tout le monde n’est pas tout le monde. monde. J’espère que vous me suivez.

Quand les chroniqueurs victimes nous disent qu’ils ne peuvent plus rien dire sur les plateformes où ils disent ce qu’ils veulent, ils se basent justement sur des réactions négatives sous forme de commentaires toxiques. C’est la même chose avec les décideurs. Il faut arrêter de penser que ces 3% sont l’opinion publique.

Blogues

Les défauts cognitifs de Nathalie Elgrably

Encore une belle chronique de Nathalie Elgrably qui s’inquiète d’un rapport du ministère des Sciences du comportement du gouvernement du Canada. Elle dénonce ce ministère qui « utilise les sciences cognitives pour concevoir des politiques publiques et façonner le comportement des Canadiens. » Elle nous dit que « les sciences comportementales sont l’art de bricoler les pensées et les émotions des individus pour orienter subtilement leur comportement à leur insu. » Elle nous le présente comme si le Canada contrôlait nos pensées, rien de moins.

Si on regarde le rapport (au moins elle a mis le lien dans sa chronique), on nous dit que l’objectif des sciences du comportement est :

✓ permet de prédire de manière plus éclairée la façon dont les gens réagiront aux programmes et aux politiques ;
✓ facilite l’identification des obstacles qui empêchent les personnes d’agir dans l’intérêt de leur santé et de celle des autres ;
✓ aide à concevoir des programmes et des politiques qui correspondent à la façon dont les gens ont tendance à penser, ressentir et se comporter ;
✓ encourage l’évaluation des programmes et des interventions en mettant l’accent sur des résultats comportementaux significatifs, afin de déterminer la meilleure voie à suivre.

D’ailleurs, lorsque vous publiez tous les détails de votre intrigue, c’est le signe que vous n’êtes pas trop machiavélique.

Nous ne parlons pas ici de manipuler les esprits, mais de comprendre comment les gens réagissent pour améliorer les efforts de santé publique. Mme Elgrably a sans doute voulu « déclencher » les nostalgiques de la pandémie avec ce texte. Sa finale est savoureuse.

« C’est donc officiel, Ottawa profite de nos défauts cognitifs pour nous manipuler. Il l’a fait pendant la pandémie, notamment pour promouvoir la vaccination. Et maintenant, il utilise les mêmes méthodes sur le changement climatique et la vaccination des enfants. Il l’utilise même pour accroître la confiance du public dans l’État. Nos politiques ne sont plus des leaders, mais des manipulateurs. Ils ne gouvernent plus, ils pratiquent la domestication humaine.

Assez ironique. Profiter des défauts cognitifs pour nous manipuler, c’est exactement ce que font des chroniqueurs comme Mme Elgrably.

D’ailleurs, je ne dis pas que les gouvernements ne nous manipulent pas, mais le contrôle de la pensée n’est pas encore là. J’ai l’impression que ce sont les entreprises qui poussent le plus les techniques pour nous influencer. Comme lorsque l’industrie des boissons contrôle une organisation qui sensibilise à la consommation d’alcool. C’est probablement quelque chose que Mme Elgrably pourrait étudier à HEC…

Dîners spaghettis

Cette semaine, je suis allée donner une conférence à Gatineau. J’aime rencontrer le « public », même si c’est très énergivore pour moi (j’ai écrit un livre là-dessus, vous savez) et c’est sans doute parfois inconfortable pour les gens qui me parlent (j’exagère, je ne suis pas si mauvais). Je n’évite jamais de le faire et cela me fait toujours plaisir car j’apprends beaucoup au contact des autres.

Cela dit, je ne serais pas prêt à me jeter dans la fosse aux loups en faisant de la politique. En fin de semaine, j’ai vu deux séries de photos du député caquiste Mathieu Lévesque qui ont accru mon admiration pour ceux qui font de la politique, mais aussi qui m’ont convaincu de ne jamais le faire.

J’adore les hamburgers et les steaks, mais passer une soirée de week-end à un événement comme celui-là me tuerait.

Ah ! Hé, c’est peut-être ce dont nous avons besoin pour combler le fossé entre les générations : des soirées hamburger et steak intergénérationnelles…

Musique

J’ai découvert « Julie » récemment. Cela fait un peu années 90, mais j’aime ça.

 
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