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Le paracycliste Alexandre Hayward revient au Nouveau-Brunswick après ses médailles

Après un été couronné de médailles aux Jeux paralympiques et aux championnats du monde de paracyclisme, le Néo-Brunswickois Alexandre Hayward revient au pays.

Après une médaille de bronze obtenue à Paris aux Jeux Paralympiques lors d’une épreuve sur piste, il revient avec deux autres médailles autour du cou, des médailles de bronze dans l’épreuve du contre-la-montre et sur route aux championnats du monde.

C’est un retour à la maison qui fait du bien.

Pendant la période intense de compétition, on se retrouve dans une sorte de régulateur de vitesse vers la fin. Vous vous sentez comme un robot. Je fais toujours l’effort d’apprécier le moment présent. Je suis content de retrouver une routine sans grande structure il confie.

Entre les deux compétitions, il a fait une pause, un arrêt qu’il qualifie de bénéfique. Un moment pour recharger les batteries avant de partir en Suisse pour les championnats du monde de paracyclisme.

Ma copine et moi sommes allés au Portugal pendant 9 jours entre les deux compétitions. Je conduisais toujours tous les jours. Je savais que je serais prêt pour les mondiaux à Zurich dit Hayward.

J’ai ressenti moins de pression. Je ne m’attends à rien. Je suis content de ses deux médailles en Suisse.

Une citation de Alexandre Hayward

Le retour au Nouveau-Brunswick signifie aussi le retour à son autre emploi. En plus d’être champion de cyclisme, Alexandre Hayward travaille également comme ingénieur dans la Péninsule acadienne. Il s’agit donc d’un retour à une certaine routine sans abandonner le vélo.

J’ai réalisé que le vélo ferait toujours partie de ma vie. C’est ce que j’aime faire. Je vais aussi faire un peu de VTT. Je recommence également à travailler pour la firme d’ingénierie Sivret et filsdit-il.

Alexandre Hayward

Photo : Getty Images / Oscar Muñoz Badilla

Et les prochains Jeux Paralympiques en 2028 ? Nul doute qu’il espère y être. Cette fois, il espère faire sa préparation depuis son domicile dans la région de Saint-Jean, entrecoupé de quelques séjours à Bromont, au Québec, le site national d’entraînement pour la portion piste.

Depuis que je suis allé m’entraîner au site national de Bromont il y a quatre ans, j’ai toujours voulu revenir au Nouveau-Brunswick pour le prochain cycle de formation de quatre ans. J’irai probablement à Bromont plus souvent à l’approche des Jeux de Los Angeles de 2028. Le plan reste de participer à toutes les Coupes du monde et championnats du monde au cours des prochaines années pour acquérir plus d’expérience. Je pense que je peux y arriver rapidementdit Alexandre Hayward, confiant dans ses moyens.

 
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