L’avocat de la défense a défendu l’implication de la province dans les dossiers d’acquisition scolaire du Conseil de la Colombie-Britannique francophone (CSF), lors du contre-interrogatoire du témoin Guy Bonnefoy, vendredi, devant la Cour suprême de la province.
Ce contre-interrogatoire a eu lieu alors que LCR est de retour devant les tribunaux depuis cet été pour récupérer les écoles qui lui ont été garanties par des décisions de justice passées, y compris celles de la plus haute juridiction du pays, en 2020.
L’avocate Claire Hunter a interrogé le témoin du LCR sur plusieurs dossiers scolaires, dont ceux d’Abbotsford, Burnaby, Pemberton et Squamish.
Dans le cas du dossier Burnaby, Claire Hunter a souligné que la province a alloué 24,5 millions de dollars au LCR pour l’acquisition d’un terrain dans le district de Union Duthiealors que l’évaluation du site était plutôt de 17 millions de dollars.
Au cours des dernières semaines, le témoin s’est interrogé sur le fait que la province veuille payer deux fois pour un terrain qu’elle a délégué dans le passé à une commission scolaire anglophone. LE LCR lui demande plutôt d’utiliser les pouvoirs que lui confère le projet de loi 22 pour forcer le transfert de ces sites d’un district anglophone à LCRen imposant le prix qu’elle veut.
Vendredi, l’avocat Hunter a également demandé à Guy Bonnefoy de confirmer à plusieurs reprises que la province avait aidé le LCR dans le secteur Sea-To-Sky : Pour chacune des communautés de Pemberton, Squamish et Whistler, le ministère s’est montré ouvert et réceptif aux demandes des LCRcorrect?
Le témoin a répondu négativement, affirmant que la province n’avait pas soutenu tous les efforts de LCR et qu’il y avait encore du travail à faire à Squamish, malgré certains dossiers qui ont avancé.
La mégacause CSF touche 22 écoles en Colombie-Britannique, dont celle des Aiglons de Squamish.
Photo : Radio-Canada
En 2023, le LCR a obtenu du financement pour acquérir un terrain afin de construire une école primaire et secondaire à Squamish. Cependant, la construction n’a pas encore été approuvée.
L’avocat de la défense a également présenté à la cour plusieurs courriels dans lesquels Guy Bonnefoy remerciait les représentants de la province pour leur soutien, notamment dans le dossier de l’école de Burnaby.
Elle a également remis en question l’ouverture du LCR être prêt à louer un site à long terme la Première Nation Matsqui, dans le dossier scolaire d’Abbotsford, alors qu’il était réticent à le faire pour les sites des commissions scolaires anglophones.
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Le CSF est de retour devant les tribunaux depuis cet été pour réclamer ses cotisations.
Photo : Radio-Canada
La question de l’expropriation de terrains privés pour construire des écoles francophones a également été évoquée vendredi. LE LCR demande que ce droit – dont disposent déjà les écoliers anglophones – leur soit accordé, en dernier recours.
Si le Conseil [scolaire francophone] a ce pouvoir d’expropriation et l’utilise pour exproprier les écoles de langue majoritaire, la conséquence de cela ne serait-elle pas un cercle d’expropriation entre elles ?
» a demandé Claire Hunter.
Longue bataille juridique
L’ancien secrétaire-trésorier de LCR, Guy Bonnefoy, témoigne à la barre depuis plusieurs semaines sur les difficultés particulières auxquelles est confronté le LCR visages en tant que conseil francophone. Guy Bonnefoy a également occupé des postes de secrétaire-trésorier dans des commissions scolaires anglophones.
Guy Bonnefoy a notamment affirmé que le LCR avait les mains liées pour acquérir des terrains pour ses futures écoles, malgré les gains légaux obtenus ces dernières années. Une des solutions proposées par le LCR serait l’utilisation des pouvoirs de la province, en vertu du projet de loi 22, pour forcer ces acquisitions.
Cette semaine, la question du dysfonctionnement de Californie du Conseil scolaire de Vancouver en 2016 — la même période où la décision Russell a été rendue — a également été mentionné comme un facteur possible dans les progrès limités du LCR pour donner effet au jugement.
Le LCR attend toujours de devenir propriétaire de trois sites scolaires à Vancouver, dont l’annexe Queen Elizabeth.
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