Il lui est reproché d’avoir violé plusieurs articles du code de déontologie médicale en promouvant et en prescrivant un traitement à base d’hydroxychloroquine contre le Covid-19, malgré son absence d’effet prouvé. En revanche, il n’a pas causé de « risque injustifié » aux patients auxquels il a prescrit ce traitement car il a « sciemment exclu du traitement ceux qui présentaient les facteurs de risque les plus élevés », selon la décision du président de l’instance nationale disciplinaire. chambre, cité par Le Parisien.
Décision symbolique
Durant la pandémie, le professeur Didier Raoult a défendu inlassablement les vertus de ce médicament, habituellement utilisé dans le traitement du paludisme, n’hésitant pas à parler de « molécule miracle ». Mais l’hydroxychloroquine a finalement été interdite en France, puis déconseillée en Europe par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Selon une étude publiée le 2 janvier dans la revue « Biomedicine & Pharmacotherapy », 16 990 décès ont été imputables à l’hydroxychloroquine au premier trimestre 2020 dans six pays : France, Belgique, Italie, Espagne, Turquie et États-Unis. 199 décès ont été recensés en France et 12 739 aux Etats-Unis.
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