Dans une moindre mesure que l’Espagne et notamment l’Andalousie, la France connaît cette année une vague d’infections par le virus du Nil. Dix cas autochtones ont été détectés en France métropolitaine. Quatre ont nécessité une hospitalisation. Pas de décès jusqu’à présent mais, avec la hausse des températures, il est probable que, dans certaines années, les conditions seront réunies pour que des situations similaires à celle que connaît actuellement la province de Séville soient possibles sur notre sol.
La seule façon d’éviter des tragédies est de contrôler les populations de moustiques. Par exemple, à l’embouchure de l’Èbre, en Catalogne, environnement propice à cette maladie, une bactérie qui ne s’attaque qu’aux larves de moustiques est déversée quatre fois par an dans les rizières, où l’insecte pourrait proliférer. . C’est l’administration qui finance ces campagnes de prévention et, jusqu’à présent, aucun décès dû à la fièvre du Nil n’a été enregistré.
En Andalousie, la région et la province se renvoient la balle
A Séville, les autorités ne semblent pas bien préparées. Le gouvernement régional, qui a compétence en matière de santé publique, accuse le gouvernement provincial de ne pas avoir fait le nécessaire. Le gouvernement provincial lui renvoie les critiques. Et les riziculteurs ne voient pas pourquoi ils paieraient pour un traitement qui n’ajoute rien à leur production… « Nous avons besoin d’un programme qui établisse clairement comment nous surveillons, qui doit réaliser quelles actions et, surtout, qui paie, pour que le Dès que le virus est détecté chez les moustiques, tout commence », a déclaré Jordi Figuerola, qui dirige le travail de surveillance du Centre supérieur d’investigation scientifique (CSIC) de la région de Séville.