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Au sommaire du magazine des Grands Troupeaux du mois d’octobre, un dossier majeur sur FCO, MHE… En Amérique du Nord, le virus hautement pathogène de la grippe aviaire se propage dans les fermes laitières. Depuis septembre 2024, il est présent dans 14 États américains. La plupart imposent des mesures de biosécurité et restreignent les importations de bétail. L’État a débloqué plus de 800 millions de dollars au printemps dernier pour accompagner la mise en œuvre de ce plan de sécurité sanitaire dans les exploitations et compenser les pertes de lait.
Côté nutritionPleins feux sur la génétique du maïs du Canada : le maïs feuillu-fariné impressionne par sa taille. LG fête les 20 ans de son maïs HDi. Le géant américain de la nutrition animale ADM est prêt à commercialiser du soja non déforesté.
Du côté de la direction, au sud de la Vendée, à Mareuil-sur-Lay-Sur-Dissais, le Gaec Le Gazon Forgerit allie tradition et modernité, au service d’une filière de qualité : le beurre AOP Charentes-Poitou. La stabilité de la ration tout au long de l’année est importante pour garantir la régularité de la qualité du beurre et son homogénéité. Cette exploitation familiale compte aussi sur la longévité de ses vaches, les Montbéliardes : nombre d’entre elles ont dépassé la barre des 100 000 litres produits. Au pic de production, les partenaires privilégient les courbes plates !
Du côté de la santé, Lors d’une séance publique à l’Espace de Rennes, le GPSE (Groupement permanent pour la sécurité électrique en élevage) a tenu à faire preuve de transparence sur son fonctionnement et sa mission d’expertise. C’est la première fois qu’elle entreprend un tel exercice depuis sa création en 1999. Les débats ont été vifs, notamment autour de son manque d’indépendance et de l’absence de progrès au niveau scientifique. Le GPSE a exprimé les limites de son champ d’action et ses difficultés à mobiliser des financements autres que privés.
Côté équipementLely présente un nouveau robot pousseur de fourrage autonome et affine sa maîtrise de l’intelligence artificielle. Les constructeurs allemands et néerlandais se présentent au salon Eurotier avec des innovations surprenantes.
Du côté de l’innovation,En moins de dix ans, les équipements en nouvelles technologies et en robotique ont plus que doublé dans les élevages de ruminants. C’est ce que révèle l’enquête réalisée en 2023 par Idele (Institut de l’élevage) et à laquelle ont répondu 2023 éleveurs. Gain de temps, confort de travail et attractivité du métier sont les avantages tirés de ces outils. Face aux enjeux climatiques, les stations météorologiques sont également sollicitées. Les caméras de surveillance sont largement utilisées par les éleveurs de races allaitantes.
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