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Quels ajustements pour une meilleure efficacité ?

Une étude récente publiée dans The Lancet remet en cause l’efficacité réelle du Nutri-Score, un système d’évaluation nutritionnelle adopté par plusieurs pays européens pour encourager une alimentation plus saine. Si le Nutri-Score est souvent vanté pour sa simplicité et son efficacité, une question se pose : l’étiquetage nutritionnel Nutri-Score réduit-il réellement les risques de maladies cardiovasculaires, ou ses effets sont-ils plus modestes qu’on ne le pensait ?

Nutri-score : un outil de santé publique pour mieux manger

Le Nutri-Score est un système d’étiquetage nutritionnel conçu pour simplifier la compréhension des qualités nutritionnelles des produits Conçu par des experts en santé publique et lancé officiellement en France en 2017, ce système vise à guider les consommateurs dans leurs choix alimentaires en les aidant à identifier rapidement les produits les plus bénéfiques pour leur santé.

Présenté sous la forme d’un échelle de cinq lettres de A à Eaccompagné d’un code couleur, du vert foncé (A) au rouge (E). Ce score est déterminé par un algorithme qui évalue la composition nutritionnelle des aliments en prenant en compte à la fois les éléments à limiter (tels que les calories, les graisses saturées, les sucres et le sel) et ceux à encourager (tels que les fibres, les protéines et la proportion de fruits, de légumes, de légumineuses et de noix).

L’objectif du Nutri-Score est de rendre l’information nutritionnelle plus accessible et compréhensible pour le grand public, afin de promouvoir une alimentation plus équilibrée et réduire les risques de maladies chroniques liées à la nutrition.

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Une réduction des maladies cardiovasculaires

L’objectif principal de l’étude était de déterminer si la consommation principalement d’aliments mieux notés par le Nutri-Score, c’est-à-dire classés A ou B, était associée à une réduction significative du risque de maladies cardiovasculairesy compris les maladies coronariennes et les accidents vasculaires cérébraux.

Pour ce faire, les chercheurs ont comparé les données alimentaires et le résultats de santé des participants sur une période prolongéetout en ajustant les résultats pour différents facteurs de risque facteurs connus tels que l’âge, le sexe, le niveau d’activité physique et le tabagisme. Ces ajustements étaient essentiels pour isoler l’effet spécifique du Nutri-Score sur la santé cardiovasculaire.

Les résultats de l’étude ont été positifs, bien que modérés. Les participants dont le régime alimentaire était principalement composé d’aliments classés A ou B présentaient une réduction de 6,9 ​​% du risque de maladie coronarienne et de 11,3 % du risque d’accident vasculaire cérébral par rapport à ceux qui mangeaient principalement des aliments classés C, D ou E.

Des ajustements nécessaires pour renforcer sa pertinence

L’une des principales critiques du Nutri-Score est son incapacité à prendre en compte le degré de transformation des alimentsun facteur de plus en plus reconnu pour son impact sur la santé.

Les aliments ultra-transformés, riches en additifs, en conservateurs et souvent dépourvus de nutriments essentiels, sont largement associés à un risque accru de maladies chroniquesy compris les maladies cardiovasculaires, l’obésité et le diabète.

Cependant, le Nutri-Score, basé principalement sur la teneur en nutriments tels que les graisses, les sucres et le sel, peut donner une note favorable à certains produits ultra-transformés.

Un autre ajustement proposé concerne la en tenant compte de la qualité des ingrédients dans le calcul du Nutri-Score. Actuellement, le système ne fait pas de distinction entre la Source des nutriments : qu’ils proviennent deingrédients naturels ou substituts industrielsle calcul reste le même.

La qualité des matières premières joue cependant un rôle crucial dans l’impact d’un aliment sur la santé. Par exemple, les graisses saturées des huiles hydrogénées ne sont pas équivalentes à celles des aliments naturels comme les noix ou l’avocat, qui contiennent également des nutriments bénéfiques comme des vitamines et des antioxydants.

L’intégration de critères qualitatifs dans l’évaluation des produits permettrait mieux distinguer les aliments sains aliments moins recommandés, pour rester en meilleure santé.


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