En ce mois d’octobre, des opérations de dépistage et de sensibilisation sont organisées dans la région. L’agence sanitaire et sociale propose gratuitement aux femmes de 50 ans et plus un examen approfondi tous les deux ans. En moyenne, 180 nouveaux cas de cancer du sein sont détectés par an en Nouvelle-Calédonie.
Dans la région, un oncologue travaille au sein du Médipôle. Et il y a cinq spécialistes à la clinique Kuindo-Magnin de Nouville.
Depuis le début de la crise le 13 mai, l’absence de transport aérien vers Sydney ou Paris mais aussi entre les îles a gravement affecté le suivi des patients dans le nord et dans les îles. Il est impossible à l’heure actuelle d’en quantifier les conséquences.
Le protocole de traitement est le même en Nouvelle-Calédonie qu’en France métropolitaine, concernant la chimiothérapie et l’immunothérapie. Chaque année, 180 nouveaux cas de cancer du sein sont détectés dans la région.
Elle est gratuite pour les femmes âgées de 50 à 74 ans. Elles peuvent bénéficier d’une mammographie tous les deux ans, proposée par Cafat et la DASS.
Si le cancer est traité tôt, le taux de survie après 5 ans est supérieur à 80 %. 6 cancers sur 10 sont diagnostiqués chez les femmes entre 50 et 75 ans, grâce aux dépistages gratuits.
Un appareil de mammographie tridimensionnelle nouvelle génération a été installé dans le service Médipôle, dédié au cancer du sein. Il est plus confortable, pour tous les types de seins. “Les femmes sont au cœur des préoccupations dans la prise en charge du cancer du sein. Nous créons une organisation médicale et paramédicale pour les accueillir dans de bonnes conditions. Cela passe par la formation de différents radiologues et techniciens et par l’utilisation d’appareils comme celui-ci, très ergonomiques.», explique le Dr Didier Logeas, chef de l’unité de radiologie au Médipôle.
Après une première mammographie, place à la palpation, et en complément pour certaines patientes, à l’échographie. En cas de problème, une autre équipe multidisciplinaire prendra le relais. Chaque traitement sera ensuite adapté au type de cancer.
Le reportage de Karine Arroyo et Helena Kamberou :
©nouvelle-calédonie