Cependant, des chercheurs de l’ULB et de l’Institut Jules Bordet révèlent que l’épigénétique de l’ADN et de l’ARN est plus interconnectée qu’on ne le pensait. Selon leur découverte, l’ADN organise les gènes disponibles, tandis que l’ARN ajuste dynamiquement leur utilisation, au sein de systèmes complémentaires. Ce mécanisme est particulièrement important dans des étapes clés comme le développement des cellules ou leur spécialisation en différents types, par exemple dans le cadre des cellules souches embryonnaires.
Cette avancée permet de mieux comprendre le fonctionnement de nos cellules et comment les perturbations de ces mécanismes peuvent conduire à des maladies comme le cancer.
Les résultats de l’étude pourraient donc faire progresser les traitements thérapeutiques contre cette maladie. Grâce à des thérapies basées sur des « médicaments épigénétiques » ciblant à la fois l’ADN et l’ARN, les scientifiques espèrent pouvoir développer des traitements plus précis et personnalisés, capables de cibler ces mécanismes de régulation pour rétablir l’équilibre des cellules. malade chez les patients atteints de cancer.