Quelle est cette effrayante bactérie « mangeuse de peau » ?

Quelle est cette effrayante bactérie « mangeuse de peau » ?
Quelle est cette effrayante bactérie « mangeuse de peau » ?

Une bactérie surnommée «mangeur de chair» suscite une inquiétude croissante en Australie. Il s’agit de Mycobactérie ulcéreuseresponsable de laUlcère de Buruli. Les autorités sanitaires du sud du pays ont récemment émis une alerte concernant la propagation de cette maladie.

Diagnostiqué pour la première fois dans les années 1930elle est traditionnellement limitée à certaines zones côtières. Cependant, l’infection s’étend désormais à plusieurs régions, ce qui augmente le risque pour l’ensemble de la population. Personnes âgé de plus de 60 ans sont les plus touchés.

Quelles en sont les causes et les symptômes ?

A quoi ressemble cet ulcère ? Elle se manifeste généralement par un lésion indolore qui peut être confondue avec une piqûre d’insecte. Elle apparaît sur les bras, les jambes ou le visage. Si elle n’est pas traitée, elle évolue en quelques semaines. ulcère destructeurendommager la peau et les tissus sous-cutanés, même les os. C’est un toxine produite par une bactérie qui est responsable de ces dégâts. Dans le pire des cas, cette infection cutanée peut entraîner de graves lésions, des handicaps et déformations permanentes.

Le traitement repose sur une combinaison deantibiotiques et autres médicaments. Quant au mode exact de transmission, il reste incertain. Cependant, les preuves suggèrent que moustiques et opossums pourrait jouer un rôle. Des études ont détecté la présence de la bactérie dans les excréments des opossums, et certains de ces animaux présentent des ulcères similaires à ceux observés chez les humains.

Que faire pour se protéger ?

Pour éviter toute contamination, les autorités australiennes recommandentéviter les piqûres de moustiques. Pour ce faire, les résidents sont encouragés à utiliser des répulsifs et à porter des vêtements couvrants lors d’activités de plein air, surtout la nuit.

Il est également conseillé à la population locale de ne pas manipuler les opossums et d’éviter tout contact avec leurs excréments. En cas de lésion cutanée suspecte, les Australiens sont invités à consulter un professionnel de la santé. Cette bactérie a déjà été détectée par le passé dans plusieurs pays d’Afrique, d’Amérique du Sud et du Pacifique Est, mais jamais en Europe.

Santé

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le virus HMPV, présent en Tunisie, n’a aucun potentiel épidémique
NEXT Rester debout trop longtemps peut (aussi) être mauvais pour la santé