Ce traitement pourrait révolutionner le traitement d’une forme très grave de ce cancer qui touche, dans un tiers des cas, des patients jeunes et génétiquement prédisposés. Certains ont pu entrer en rémission.
Responsable de 12 % de tous les décès par cancer, le cancer colorectal est le plus meurtrier en France, après le cancer du poumon, selon l’Institut national du cancer. Dans 4 à 7 % des formes métastatiques, les patients présentent une mutation génétique entraînant un déficit du système de réparation de l’ADN. On parle de cancer colorectal métastatique avec instabilité microsatellitaire (MSI-H/dmmr), une forme particulièrement agressive de ce cancer qui se développe avec l’âge mais concerne, dans un tiers des cas, des patients jeunes, génétiquement prédisposés.
Pour tous ces patients porteurs de métastases, les traitements traditionnels ne sont pas très efficaces et les chances de guérison sont faibles. Une étude menée dans 23 pays, coordonnée par le professeur Thiery André, oncologue à l’hôpital Saint-Antoine de Paris, suscite néanmoins beaucoup d’espoir. Dans cet essai publié dans le Journal de médecine de la Nouvelle-Angleterre une double immunothérapie administrée en première intention a permis de prévenir…
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