Il s’agit du premier cas de la saison enregistré dans les Hautes-Pyrénées. Durant cette période migratoire des oiseaux, une grue cendrée, infectée par le virus de la grippe aviaire, a été retrouvée morte près du lac de Puydarrieux.
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“Il a été confirmé qu’une grue cendrée retrouvée morte ce mois-ci près du lac de Puydarrieux a été infecté par le virus hautement pathogène de la grippe aviaire», informe le préfet des Hautes-Pyrénées, ce 21 novembre 2024. Pour rappel, la France est placée à haut risque depuis le 9 novembre.
La circulation du virus hautement pathogène de l’influenza aviaire dans l’avifaune connaît actuellement une forte dynamique. Et elle est souvent favorisée par la migration d’oiseaux comme les grues cendrées. À l’automne, l’espèce atteint des contrées lointaines en traversant les Pyrénées.
En novembre dernier, un spécimen de ce plus grand oiseau d’Europe a été retrouvé mort autour du lac de Puydarrieux, au nord-est du département des Hautes-Pyrénées. Les autorités viennent de confirmer que cette grue cendrée était infectée par le virus hautement pathogène de la grippe aviaire.
Le risque de grippe aviaire suscite beaucoup d’attention en Occitanie. “Sur le littoral, nous sommes également dans un secteur classé zone à risques particuliers (ZRP)», rappelle le centre de conservation de la faune sauvage – LPO Occitanie, basé dans l’Hérault. Résultat : l’accueil des espèces les plus à risque est totalement suspendu. Cela concerne les laridés (mouettes, goélands, etc.) et les anatidés (canards). , cygnes, oies…)
“Pour les espèces à risque moyen comme les autres oiseaux d’eau, les corvidés et les rapaces ornithophages diurnes, seuls les individus ne présentant aucun symptôme suspect peuvent être accueillis, et ce, avec un protocole très strict. Des exceptions sont possibles uniquement pour les espèces rares et menacées, avec l’accord de nos gestionnaires», explique le centre de conservation de la faune.
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La préfecture des Hautes-Pyrénées rappelle qu’à ce jour, 15 foyers de grippe aviaire ont été détectés en France. “Dont deux récemment dans des élevages de canards vaccinés du département voisin des Landes.« Preuve que la vaccination ne peut pas être suffisante dans tous les cas pour empêcher l’introduction du virus et de la nécessité d’appliquer les mesures renforcées prévues en fonction du niveau de risque.
La France étant classée au niveau haut depuis le 8 novembre, plusieurs mesures renforcées doivent être mises en œuvre, parmi lesquelles : «abriter les volailles, protéger leur nourriture et leur abreuvement.»
Les autorités rappellent également que le virus, qui circule actuellement en France et dans 24 autres pays européens, «affecte exclusivement les oiseaux« . Elle n’est pas transmissible à l’homme par la consommation de viande de volaille, d’œufs, de foie gras et plus généralement de tout produit alimentaire.