Pour éviter de contracter la BPCO, il est préférable d’éviter de fumer

Philippe souffle dans un appareil. Il fait partie des 15% d’adultes touchés par la BPCO en Polynésie, maladie pulmonaire obstructive chronique contractée après un cancer des amygdales et 3 pneumothorax. Sa maladie respiratoire est due au tabagisme.

Aujourd’hui atteint d’emphysème pulmonaire, Philippe est obligé de suivre un traitement à vie. “[Pour] Pour moi, ça a été pris relativement tôt, donc ça va, j’ai des médicaments donc je ne suis pas équipé, je n’ai pas besoin d’oxygène en permanence, mais j’ai un traitement à vie...[C’est une maladie handicapante ?] Le foot c’est fini, j’dirige un club de supporters du PSG (!), c« C’est vrai que je ne peux plus faire d’effort, je dois me forcer quand je marche, c’est fatigant… »reconnaît ce patient.

Tamati souffre également de BPCO. Suivie pendant 15 ans par le docteur Ferrer, son traitement mensuel de biothérapie, qu’elle devra suivre à vie, lui permet de se sentir mieux. « J’ai fumé depuis l’âge de 20 ans, et aujourd’hui j’en ai 68. J’ai arrêté de fumer il y a 4 ans à cause d’une maladie… Avant je pesais 52 kg, petit à petit j’ai pris du poids, et maintenant j’en suis à 76 kg… Je ne le fais plus. je fais du sport, chaque jour je ramasse des pehu dans la cour”remarque la dame.

Essoufflement, toux chronique, bronchite récurrente ou persistante, ces symptômes doivent être pris au sérieux et nécessitent une consultation médicale. Dans 80 % des cas, la maladie est imputable au tabagisme.

Même si l’on peut ralentir sa progression, on ne peut pas la guérir complètement… les patients sont donc unanimes : “Vous avez des enfants, arrêtez de fumer si vous voulez les voir grandir, il vaut mieux arrêter maintenant”, recommande Tamati. De son côté, Philippe déconseille « Commencez à fumer, car commencer est facile, arrêter est horrible ! »