Temps de lecture : 2 minutes – Repéré sur Gizmodo
Les relations homme-moustique n’ont jamais été aussi tendues. L’arrivée des moustiques tigres sous nos latitudes n’a fait qu’alimenter la guerre séculaire entre ces vampires volants et nous. Si c’était juste cela, nous l’accepterions sûrement, mais les insectes hématophages sont aussi vecteurs de nombreux virus, mortels pour l’homme.
En Floride, nous avons décidé que ça suffisait. Comté de Broward (au sud-est L’état du soleil qui brille) a fait sortir l’artillerie lourde en envoyant des drones en missions anti-moustiques, apprend-on du média en ligne Gizmodo.
Ici, pas de munitions explosives ni d’attentats suicides comme en Ukraine. Les appareils seront utilisés pour « Pulvérisez des insecticides dans les endroits difficiles d’accès »rapporte un article du journal local South Florida Sun Sentinel, publié mercredi 12 juin.
L’idée est donc d’aller directement à la source, sur les lieux de reproduction des moustiques et d’atomiser leurs larves avant qu’elles n’éclosent. Jusqu’à présent, les équipes (très humaines, elles) étaient obligées d’enfiler des bottes et de partir dans les marais de Floride… ce que nous ne souhaitons à personne.
Plus de pataugeoire
Leurs cibles : les moustiques du type Aedes aegypti, principal vecteur de la dengue, du virus Zika, ainsi que du chikungunya et de la fièvre jaune, qui prolifèrent actuellement dans le parc national des Everglades. Utiliser des drones permet de gagner du temps et n’envoie pas barboter avec des alligators, ce qui n’est pas anodin.
Jusqu’à aujourd’hui, les agents tueurs de larves pouvaient passer des journées entières à couvrir des zones inaccessibles par la route, enfoncés jusqu’aux genoux dans la boue, armés de machettes pour se frayer un chemin à travers la végétation luxuriante.
La Floride ne fait que poursuivre une voie déjà ouverte en 2013, lorsque des drones étaient utilisés à des fins de reconnaissance, déjà contre les moustiques. À l’époque, ces appareils étaient utilisés pour identifier les mares d’eau stagnante où des essaims d’insectes hématophages pondaient.
D’autres comtés, notamment en Californie, ont également déployé des drones pour disperser des insecticides, remplaçant ainsi les humains en bottes, mais aussi des avions ou des hélicoptères plus gros, moins précis et plus polluants.
