en léger déficit, le Gallia réduit sa voilure pour la saison 2024-2025

en léger déficit, le Gallia réduit sa voilure pour la saison 2024-2025
en léger déficit, le Gallia réduit sa voilure pour la saison 2024-2025

1 En 2023, comment s’en sort la Gallia ?

Le Gallia Théâtre se remet progressivement de l’après-Covid, mais le chemin est encore long. Pour 2023, l’exercice affiche un résultat négatif de 27 914 euros (contre +20 155 euros en 2022). « Ce déficit s’explique par la hausse de certaines charges (matières premières) mais aussi des frais annexes sur certains spectacles, comme les transports, auxquels s’ajoute la baisse des subventions de la Ville (-19 000 euros) et du Département », développe Dominique. Sarah, la directrice de Gallia, mardi 4 juin. Au total, cela représente 33 000 euros de subventions en moins sur l’année civile.

La Ville reste le premier soutien financier avec 815 000 euros d’aide (73 % des subventions allouées). Ensuite, Gallia lui verse un loyer annuel de 365 000 euros.

Le budget 2023 s’élève à moins de 1,6 million d’euros (1,63 million en 2022) et se répartit en trois postes : une partie dédiée au spectacle vivant et au cinéma, un autre tiers au fonctionnement du théâtre et, enfin, un dernier tiers consacré à la masse salariale. .


Sylvie Barre, présidente de l’association, au micro mardi soir.

É.L./SO

2 Le spectacle vivant, « la suite du projet global »

Trente-six spectacles et 73 représentations étaient programmés l’année dernière et 15 744 spectateurs ont répondu présents (taux de fréquentation de 86 %) – contre 10 360 en 2022. « Nous poursuivons notre projet global autour des nouvelles écritures, du soutien à la jeune création avec la compagnie Dagor, artiste associé. depuis 2022 », poursuit Dominique Sarah. La mutualisation a également marqué l’année écoulée, avec le Cirque à Brizambourg, un événement l’A4 de Saint-Jean-d’Angély et l’Avant-Scène de Cognac. Gallia souhaite continuer à développer cet axe, « avec des tournées plus territoriales ». Il y a eu bien sûr des temps de médiation tout au long de l’année avec par exemple la poursuite du partenariat avec les options Théâtre du lycée Palissy avec les artistes de la Cie du Dagor, du Studio Monstre et du collectif OS’O.

Un tiers de la programmation est dédié aux jeunes (de la CP à la terminale, + 35 % par rapport à 2022). Sur une note positive, le nombre d’adhésions a augmenté cette année pour atteindre 1 640 (contre 1 520 l’année dernière).

3 “Anatomie d’une chute”, star 2023 au cinéma Gallia


Justine Triet, la réalisatrice d’« Anatomie d’une chute », lors du tournage au palais de justice de Saintes, en mai 2022.

archives É. L./ SUD-OUEST

Le cinéma n’est pas en reste avec 233 films projetés pour 1 746 séances. Au total, cela représente 37 930 entrées payantes, soit un chiffre d’affaires d’environ 180 000 euros (+ 20 % par rapport à 2022). C’est la Palme d’Or 2023, « Anatomie d’une chute », tournée à Saintes en mai 2022, qui termine sur la plus haute marche du podium avec 2 083 participations ; suivi du dernier Miyazaki, « Le Garçon et le héron » (1170) et « Le Règne animal » (834).

« On remonte doucement la pente », décrit Marguerite de Lacotte, la directrice du cinéma. Ce qui marche bien, ce sont les réunions. En moyenne, 74 personnes s’y rendent. Mais on ne peut pas prendre une collation à chaque séance. » C’est sur les séances sèches que la Gallia peine un peu plus. “Nous projetons des films plus confidentiels et notre mission est de soutenir ces films”, ajoute-t-elle.

L’année dernière, il y a eu aussi des rencontres comme le 18e Festival God save the screen (2 919 spectateurs), qui met avec brio le cinéma d’outre-Manche. Sans oublier les séances scolaires (8 607 spectateurs) et hors horaires scolaires (2 995 entrées).

4 Une saison 2024-2025 avec moins de spectacles

“Le budget 2024 est déjà en difficulté car certaines subventions attendues ne seront pas versées au niveau demandé”, a déclaré la présidente Sylvie Barre. Nous ne sommes pas sûrs de le tenir. » Le choix a été fait pour la saison 2024-2025 de programmer moins de spectacles : 27 pour 57 représentations. “C’est un savant équilibre à trouver pour réduire un peu le volume financier de la programmation”, ajoute le réalisateur. L’équipe peut également compter sur une réduction des coûts de fonctionnement avec la disponibilité à la Ville, passant de 15 à 30 jours par an. « C’est intéressant pour nous, cela équivaut à un mois de loyer en moins, soit 30 000 euros », souligne le président.

La nouvelle saison sera présentée jeudi 12 septembre à 18h30. Au programme par exemple, « Sous les fleurs » de Thomas Lebrun, « Le Repas des gens » de François Cervantès ou encore « Footballeur » d’Arnaud Vrech.

5 Billets suspendus et nouveaux tarifs

Proposée par André Preschel, la belle expérience des billets suspendus sera reconduite. Le principe est simple : il est possible d’acheter un billet supplémentaire et de le laisser à disposition des personnes qui n’ont pas les moyens de se payer un spectacle/une séance. Ces billets dits suspendus sont accordés à ceux qui en font la demande, sans justificatif de revenus. Il y a 36 bénéficiaires côté cinéma et 22 côté spectacle (4 places à pourvoir).

Les prix des places de cinéma vont augmenter de 50 centimes d’euro. « Les temps sont durs, il faut trouver des solutions », résume le président. Un pass fidélité jeune cinéphile à 45 euros pour 10 places a été créé pour inciter les jeunes à venir au cinéma.

 
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