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Éditorial Réussir en Périgord
Publié le
5 novembre 2024 à 11h40
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Le 29 octobre est la Journée mondiale de l’AVC. Quel est l’enjeu de cette campagne de prévention, menée avec l’association AVC24, pour le centre hospitalier de Périgueux ?
C’est une pathologie courante, malheureusement. En 2023, il y a eu 480 alertes AVC en Dordogne. Cette année, nous sommes déjà au même chiffre et il reste deux mois. Nous gagnons chaque année en efficacité thérapeutique mais le nombre de cas continue d’augmenter. Il est donc important de sensibiliser sur le sujet et de contribuer à identifier les signes d’un accident vasculaire cérébral : difficultés de mobilité dans une moitié du corps, problèmes d’élocution, problèmes de vision, etc. Reconnaître les principaux peut sauver des vies. Si vous êtes témoin d’un accident vasculaire cérébral, vous devez immédiatement appeler le 15. La vitesse est la clé. Lors de l’accident, chaque minute, environ deux millions de neurones meurent. Plus nous intervenons rapidement, plus le taux de récupération est élevé, voire total. A l’inverse, le retard est synonyme de pertes permanentes. Il ne faut pas perdre de temps et se rendre le plus rapidement possible aux urgences.
Est-il possible de limiter les risques d’accident vasculaire cérébral ?
Il existe deux catégories de facteurs qui favorisent les accidents vasculaires cérébraux : ceux qui peuvent être contrôlés et ceux qui sont hors de contrôle. La première concerne le mode de vie. L’hypertension artérielle, le cholestérol ou le diabète sont les principales situations à risque. La consommation de tabac, d’alcool ou de drogues est nocive. Les facteurs indépendants de votre volonté incluent la génétique. Si notre famille a des cas d’accident vasculaire cérébral, nous n’en aurons pas nécessairement un, mais les risques sont plus grands. Les hommes sont plus touchés que les femmes. Le risque d’accident augmente avec l’âge, c’est la vie, on ne peut pas le combattre. Dans tous les cas, nous pouvons – et devons – limiter les risques. Pratiquer une activité physique, manger sainement… Pas besoin d’être un sportif, marcher 30 minutes par jour, c’est déjà très bien. La prévention passe aussi par des contrôles réguliers, notamment de la tension artérielle et de la glycémie, avec votre médecin. Et si un traitement médical est indiqué, vous devez vous efforcer de le respecter.
Commentaires recueillis par Maxime Schilt
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